Mon café, je le bois avec du lait et un peu de sucre. C’était pas mal mon seul critère quand venait le temps de boire mon breuvage, jusqu’à ce que Keurig m’invite en Colombie pour aller à la rencontre des caféiculteurs! Vous vous doutez sans doute que ma perception de ce plaisir matinal a bien changé et que j’ai un œil plus éclairé sur ma consommation. Voici pourquoi!
Regardez la vidéo de mon voyage ICI!
Des caféiers à perte de vue!
Le café de A à Z
J’ai eu l’occasion d’observer les étapes de production du café (caféiculture), mais aussi de mettre les mains à la pâte pour bien vivre l’expérience. C’est loin d’être un processus complètement automatisé, oh que non! De la germination à la récolte de la cerise de café, ce sont des travailleurs qui entrent en jeu. En Colombie, les plants de café sont toujours en montagne et, parfois, sur des terres très escarpées. La récolte devient un véritable défi qui se rapproche pas mal de l’escalade!
Mon caféier! Vous pourrez peut-être boire le fruit de mon travail dans quelques années (s’il tient le coup!)
Les cerises de café, juste après la récolte
La récolte manuelle n’est pas simplement un choix financier. Elle permet de choisir uniquement les cerises mûres à point, et de ne pas abîmer les caféiers afin d’assurer qu’ils puissent continuer de donner de beaux fruits pour les récoltes à venir. C’est cette première sélection qui donne un gros impact sur la qualité du produit fini, soit le café que vous buvez tous les matins.
Le rôle des femmes
Les femmes ont aussi un rôle important à jouer sur les fermes. En raison des rôles traditionnels, elles sont souvent près de la maison et sont donc les mieux situées pour s’occuper du séchage minutieux du grain pendant que les hommes s’occupent des plantations. Les grains de café sont séchés au soleil dans des séchoirs situés près des maisons. Afin que les saveurs et essences puissent être conservées, il faut donc retourner les grains régulièrement dans les séchoirs. Du côté de la récolte, les femmes sont aussi présentes. Leurs mains délicates et leur souci du détail sont un bel atout!
Nelson, propriétaire de la ferme Bellavista
Keurig et le développement durable
J’ai pu rencontrer différents producteurs chez qui Keurig s’approvisionne. Il faut savoir que le café a une importance capitale dans leur vie, puisque ce type d’agriculture constitue 25 % des emplois du pays. Cela donne à la Colombie le rang du 3e plus grand producteur de café au monde!
Du plus petit au plus grand, ces caféiculteurs ont des réalités sociales, environnementales et financières très distinctes. J’ai été très surprise d’apprendre que l’accès à l’eau potable n’est pas répandu et que certains producteurs doivent faire des déplacements quotidiens pour s’approvisionner. D’autres vivent sur des fermes éloignées et n’ont pas accès à une voiture pour aller vendre leurs grains. C’est ici que Keurig entre en jeu, dans une optique de développement durable, en s’impliquant dans l’amélioration de la qualité de vie de ses fournisseurs. Que ce soit en leur donnant accès à de nouveaux équipements, en favorisant l’accès à l’eau potable, en leur offrant des outils pour que leurs pratiques soient durables et plus respectueuses de l’environnement, et en payant un prix juste pour le café produit, l’impact positif qu’a Keurig sur ces producteurs de café est remarquable!
La Colombie, ce sont des paysages verdoyants à perte de vue, mais aussi des gens faisant preuve de beaucoup d’humanité et d’authenticité. Le café fait partie intégrante de leur vie et c’est beau de voir leur dévouement et la passion qui les anime.
Maintenant que je suis de retour au Québec, je prends toujours mon café avec du lait et un peu de sucre, mais je peux vous confirmer que j’ai une réflexion différente. Je porte davantage attention à la provenance et aux certifications du café, tout en ayant une pensée pour tout le travail qui se cache derrière chaque gorgée.