Tomber en amour avec ces vêtements

Premièrement, nous allons mettre quelque chose au clair. J’utilise l’expression : tomber en amour à peu près 10 fois par semaine. Les pros du français me diront de ne pas l’utiliser puisque c’est un anglicisme, d’autres diront que j’exagère, mais je m’en fous, j’adore dire que je tombe en amour. Étant une fille très expressive et aussi impressionnée par un beau design de boîte à mouchoirs qu’un souper à 500$, vous comprendrez ici que je tombe en amour avec pas mal plein de petits plaisirs de la vie. Et parmi ces petits plaisirs, il y a bien entendu le magasinage. Quand je trippe, ça paraît. Si je trouve la vendeuse gentille, je peux lui dire 4 fois en la regardant directement dans les yeux et en me retenant pour ne pas lui tenir la main : tu es vraiment une gentille personne. Wow. C’est lourd, je sais. Mais j’essaie de travailler là-dessus. Somme tout, je crois éperdument qu’il faut prendre le temps de témoigner de ce qu’on ressent envers les gens qui nous entourent, et ce, même si on ne les connaît pas. On ne le sait pas, mais on change peut-être leur journée en le faisant.

Bref, dernièrement, je suis tombée en amour avec une boutique. Avec les situations que l’on vit présentement dans les chaînes québécoises de vêtements, je deviens de plus en plus sensible envers ceux qui sont là et qui mettent corps et âme pour réussir. Vous êtes-vous déjà arrêté à penser au fait que les propriétaires de ces boutiques, celle du Québec pour le Québec, consacrent tout leur temps à vous faire plaisir ? Je n’y avais jamais vraiment pensé avant de débarquer au Perigny à Trois-Rivières. Deux énormes boutiques pleines à craquer de vêtements. Derrière tout cela, une sœur et un frère. C’est en entrant dans la boutique que l’on comprend tout. On comprend tout d’abord que ces deux personnes mettent à chaque matin au moins 2 cuillères de passion dans leur café et je ne serais pas surprise qu’ils se prennent une petite barre tendre de plaisir en milieu d’avant-midi.

Suivez la boutique sur les réseaux sociaux. PerignyStore | Perigny . En plus d'être très actifs et de nous donner le goût de tout acheter dans la boutique, ils ont l’air d’une grande famille amoureuse de l’amour. Ça l’air d’être plus le fun de travailler chez Perigny qu’être dans un Club Med au Mexique. Je pense aller porter mon C.V juste pour plier des vêtements. Même ça, ça semble palpitant là-bas. On comprend ensuite que les vêtements sont choisis pour nous faire tomber en amour, nous les petits nouveaux qui franchissent la porte, mais aussi pour plaire à ceux qui leur sont les plus chers, leur énorme et fidèle clientèle. C’est évident qu’en faisant leurs sélections de vêtements, ils pensent à Gab et son amour pour le Skateboard, à Camille qui achète tout ce qui a des fleurs, à Claudia la sportive et aussi sûrement à Felix, le gars que personne n’a jamais vu sans hoodie. C’est pourquoi on n’y retrouve pas de vêtements qui ne plaisent pas à personne. Pas de grand présentoir à ne plus finir de vêtements dépareillés. Ici ce n’est pas la quantité qui compte, mais les sourires et la satisfaction apportée. Moi-même, j’étais certaine que c’était une boutique que pour les gens de skate et de snow et nonnnnn, j’étais dans le champ. Pour un souper entre amies, une sortie ou un dîner en famille, je vais être plus que comblée par cette boutique. Et là, je ne vous parle pas des accessoires, des bijoux, des sacs, des chaussures. Du Minpink, Burton, Nike, Uranium en veux-tu du choix, en v’la. J’ai d’ailleurs pris mes mitaines de sirènes à cet endroit, vous comprendrez pourquoi je suis aussi vendue. C’est simple, vous habitez à Québec, vous allez vers Montréal ou vice-versa, arrêtez. C’est juste sur le bord de la 40. Même pas de détour. Au pire, ils ont de belles toilettes pour faire pipi ! Allez-y pour voir au moins. Et je suis pas mal certaine que je recevrai des messages de votre part me disant : Tu avais raison Andréanne, je suis tombée en amour.