Toi, c'est quoi ton bonheur?

L'autre jour, je discutais avec deux collègues de travail et on parlait du bonheur. Je leur demandais quels étaient leurs rêves, ce qui les faisait tripper et ce qui les rendrait heureuses. L'une d'entre elle me disait que, pour elle, le bonheur c'était d'être sur une île déserte, entourée de sable, de la mer et du soleil. L'autre, qui a la fibre plus entrepreunariale, se voyait former un powercouple avec son conjoint, investir dans l'immobilier et ouvrir sa propre compagnie. Pour ma mère, je sais que le bonheur, c'est d'avoir sa maison en Gaspésie, sur le bord du Fleuve, entourée de sa famille. Pour mon père, le bonheur c'est sa job, sa BMW, son condo en Floride et être libre financièrement. Puis, soudainement, mon amie m'a prise par surprise. Elle m'a demandé quelle était ma définition du bonheur. Pour être honnête, je suis restée bouche bée. Je me suis rendu compte que je n'avais aucune gêne à parler du bonheur des autres, mais que de parler du mien, c'était une tâche pas mal plus compliquée. En y réfléchissant, j'en suis d'abord venue à la conclusion que le bonheur, c'était vraiment important et que ça et l'amour, ce sont mes priorités. Je sais, aussi que le bonheur, ça se choisit et que c'est propre à chacun. Être heureux, c'est un choix de vie et si on décide de ne pas être heureux, on ne le saura jamais. Je sais aussi que peu de personnes osent en parler, alors voici, je me lance ici. 

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Le bonheur pour moi a toujours été de partir vivre à l'étranger. En Chine pour être plus précise, mais ça, vous l'aurez sûrement deviné. Le bonheur pour moi a aussi toujours été de me surpasser et d'un jour avoir du pouvoir. Oui, je m’assume, j'aime le pouvoir. Le bonheur pour moi, c'est l'amalgame d'une vie à l'étranger et du titre de la femme la plus puissante en Asie, rien de moins. Et ça, je sais que je peux y arriver. Bon, peut-être que je ne serai pas la femme la plus puissante d'Asie, mais je serai parmi elles, je le sais. Dis de même, ma perception du bonheur a l'air un peu intense et surtout vraiment irréaliste. Laissez-moi vous dire que ma mère, du fin fond de sa Gaspésie, trouve ça pas mal trop intense et irréaliste. Cependant, à 23 ans, j'ai décidé que mes rêves, je pouvais les réaliser. Bon, je suis encore loin du jour où j'aurai mon nom gravé dans l'entrée d'un édifice en Asie, mais je trouve quand même que ce serait un bon début. Pour réaliser mon rêve, j'ai évidemment dû faire des choix et des sacrifices. En partant vivre à l'étranger, j'ai décidé de quitter ma famille, mon chat, ma maison et surtout, la zone de confort que je m'étais créée depuis plus d'une vingtaine d'années. En réalisant un de mes rêves, je ne fais évidemment pas le bonheur de tout le monde. Ma mère ne comprend pas que ça, ça puisse faire mon bonheur. Elle le comprendra sûrement un jour ou peut-être pas et honnêtement, cela a peu d'importance pour moi. L'important est que mon bonheur, je l'ai trouvé et que pour une fois, je n'ai pas peur d'oser en rêver.  

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Depuis quelque temps, j'ai compris que le bonheur, c'est vraiment tout ce qui compte. Le bonheur se vit au quotidien, à travers les petites choses simples de la vie et à travers des vieux rêves qu'on finit par réaliser si on décide qu'on va les réaliser. Le bonheur, c'est une destination vers laquelle on se rend, peu importe, la vitesse à laquelle on va et peu importe la direction qu'on choisit. Le bonheur vaut la peine de risquer de sortir de sa zone de confort et de sauter à pieds joints vers l'inconnu. Dans le fond, tout ce que je te dis, c'est que si le bonheur te trotte dans la tête depuis quelque temps, et bien cours vers lui et attrape-le. Le pire qui peut t'arriver, c'est d'être heureux. Alors, toi qui lis ce texte, dis-moi, c'est quoi ton bonheur?

Source photo de couverture: popsugar.com