J’ai voulu faire un article qui parle d’un autre sujet qu’une bonne série télé, mais j’en suis incapable! Je viens tout juste de finir la série tirée du livre de John Grisham « The Innocent Man » et j’ai adoré, tellement que je l’ai écoutée en une seule soirée, un record dans mon cas! Il est difficile d’écrire je trouve sur des séries dans ce style, pour ne pas dévoiler de punchs ou d’indices qui gâcheraient le fil conducteur. Je vous conseille vivement cette série si vous avez englouti la célèbre série « Making a Murderer » ou encore « The Keepers ».
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Les deux histoires de meurtres qui nous sont présentées ici se passent dans la petite municipalité d’Ada, en Oklahoma. La première histoire s’est produite en 1982 et a coûté la vie à Debbie Carter, une jeune femme de 21 ans. Quelques années plus tard, une autre histoire sordide, Denice Haraway en sera la victime. On comprend dès les premiers épisodes, que ces deux meurtres auront malheureusement des similitudes et aussi des dénouements surprenants et ce des années plus tard. On peut même faire un parallèle avec l’histoire de Steven Avery, de Making à Murderer, qui essaie toujours de prouver son innocence et ce même à ce jour.
The Innocent Man, a le même profil de série classique dans ce style mais le rythme est un peu plus prononcé. On ne perd jamais le fil et c’est facile de s’y retrouver. J’ai beaucoup de compassion pour les familles des victimes qui s’exposent à l’écran.
Après avoir expliqué les deux histoires, la chronologie des événements, les suspects, etc., on est alors plongé dans une toute autre histoire grâce à la poussée de la science et surtout des avancements de la DNA. On oublie souvent que l’on ne pouvait pas présenter des éléments de preuves associés à l’ADN avant car justement, la science n’était pas assez avancée. C’était vraiment cherché une aiguille dans une botte de foin pour les enquêteurs et les policiers de l’époque et ce dans plusieurs enquêtes, et pas nécessairement des histoires de meurtres.
Il n’est pas rare de nos jours de voir des enquêtes revenir au sujet du jour justement grâce aux nouvelles technologies de reconnaissances de l’ADN, et le risque d’en voir de plus en plus est exponentiel. Certaines histoires seront pour de bon fermées et d’autres connaîtront un dénouement tout à fait différent de l’origine, comme dans le cas de « The Innoncent Man ».
J’ai eu une réflexion en visionnant la série par contre, êtes-vous comme moi, ressentez-vous un certain malaise de voir ces histoires apparaître comme série à succès? Je suis probablement trop sensible, mais je pense à ces familles qui devront faire face de nouveau à ces nouveaux éléments, à ces nouvelles personnes qui s’intéressent et s’interrogent sur ces drames.
Oui, dans certains cas, rouvrir des enquêtes et les présenter à l’écran peux avoir des bons côtés, surtout si un ou des suspects sont toujours au large, mais de présenter ces deux histoires, résolues, je me demande pour le bien de qui exactement? L’auteur? Le distributeur? Je me questionne. J’aime les histoires policières mais pas le succès que ça apporte à l’écran.