Je retourne quelques années plus tôt et je constate que j’ai manqué quelque chose de mon adolescence, de mon enfance. Je suis passée à côté de quelque chose de très important, j’ai loupé un truc et il se fait aujourd’hui ressentir.
Tout ça car j’accordais trop d’importance à l’opinion des autres, car j’étais terrifiée par le jugement des autres.
J’ai oublié de profiter et vivre pour moi. Lorsque le soleil se pointait à l’horizon, que les classes se terminaient, je restais dans la maison à regarder la télévision, naviguer sur Facebook. Je gâchais ce précieux temps, alors qu’avec ces heures, j’aurais pu rencontrer des amis, prendre des bains de soleil, profiter de ce temps qui me manquerait en grandissant et en ayant des responsabilités d’adulte.
Si tu lis ceci et qu’il fait beau à l’extérieur, sors. Fais n’importe quoi, mais sors. Ça fait du bien à la santé mentale. Enfile tes beaux habits dans lesquels tu te sens bien, sors tes lunettes de soleil et va te faire bronzer à l’extérieur avec de la musique. Si quelqu’un te dit que tu es mal habillé ou trop peu habillé, réponds à ces gens qu’au moins toi, tu t’assumes et tu fais ce dont tu as envie. Sors et va marcher ou courir dans les boisées, sur les belles pistes cyclables longeant la rivière. Invite un ami à prendre un cocktail d’été. Gâte-toi et apprends un nouveau sport d’extérieur : du skate, du roller, du vélo, du kayak. Même si tu es seul, ce sont des activités que tu peux faire et apprécier. Apprécie la liberté que ces moments te procurent, ce sentiment d’épanouissement. Apprécie le vent dans tes cheveux, le soleil plombant sur ta peau. Apprécie tes cheveux qui pâlissent sous les rayons de soleil, le sourire sur les visages des inconnus. Tu sais, tu n’as besoin de personne sauf toi-même. Si t’en as envie, tu peux même t’acheter une glace à la crémerie du coin.
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Profite de la vie, il n’est pas trop tard, il ne sera jamais trop tard. Même à 35 ans, tu peux sortir et aller faire une bataille de ballounes d’eau, tu peux faire de la peinture, tu peux t’amuser! L’opinion des autres ne compte pas, ce qui compte, c’est ton bonheur, que ça te fasse du bien. Et rien n’est que pour les enfants. Certaines personnes grandiront sans toutefois délaisser leurs cœurs d’enfants et c’est ce qui fait la beauté de la chose.
Le soleil, c’est précieux; la vie aussi, sauf qu’on l’oublie parfois.
Ce soir, sors de tes souvenirs, de tes mémoires emprisonnées dans des boites en carton et sors à l’extérieur en créer des nouveaux.