Il y a des jours où l’on se sent tendue, bousculée, comme si notre esprit courait plus vite que notre souffle. Et d’autres où l’on ressent une lourdeur difficile à nommer, une inquiétude sourde, presque invisible.

On appelle cela du stress. Ou de l’anxiété. Parfois les deux.

Mais derrière ces mots se cachent des messages profonds. Des invitations à ralentir, à s’écouter, à revenir à soi.

Le stress : une alarme du corps, une poussée de vie

Le stress est cette montée d’énergie qui survient quand ton corps perçoit un défi, un changement, une urgence. C’est le feu sacré qui te prépare à agir, à te défendre, à t’adapter.

Il est temporaire, souvent lié à une situation précise : une surcharge, un imprévu, une décision à prendre.

Il n’est pas ton ennemi. Il est le signal que quelque chose demande ton attention.

Mais quand il devient constant, sans moment de retour au calme, il déséquilibre ton énergie. Il t’éloigne de ton centre.

L’anxiété : une brume intérieure, un appel de l’âme

L’anxiété, elle, est plus subtile. Ce n’est pas toujours un événement qui la déclenche, mais une sensation persistante que quelque chose ne va pas, sans toujours savoir quoi. Elle s’infiltre dans les pensées, dans le corps, dans le cœur.

L’anxiété est une forme d’hypersensibilité. Une âme qui capte trop. Un mental qui tente de contrôler l’incertitude.

Elle te dit : « rassure-moi, prends-moi dans tes bras, je me sens vulnérable ».

Deux énergies, deux réponses à offrir

Faire la différence entre le stress et l’anxiété, c’est comme apprendre à lire ton propre langage intérieur.

  • Le stress a besoin de réorganisation, d’action consciente, de recentrage dans le moment présent.
  • L’anxiété, elle, a besoin de douceur, d’enracinement, de silence et parfois… d’être simplement entendue.

Ces deux états ne sont pas des failles. Ils sont des portails.

Des appels vers un retour à toi.

Et ton corps dans tout ça?

Que tu ressentes du stress ou de l’anxiété, sache ceci : ton corps ne te trahit pas.

Il t’informe.

Il t’invite à écouter, à ralentir, à aimer ce qui demande à être accueilli.

Dans chaque tension, il y a une sagesse.

Dans chaque peur, une lumière cachée.

Et si, au lieu de lutter, on choisissait d’écouter?
Photo de couverture via Annie Spratt
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