C’est bien. Mais ce n’est pas de ça dont je veux parler. Parce que justement, tu finis par en revenir.
Je veux te parler de l’autre rupture. Celle plus subtile, plus sournoise. Qui te pourrit par en dedans, pis que même après une demi-bouteille de tequila cheap dans un bar, la sensation est encore là. Je veux te parler de celle qui enchaîne, et détruit à tout petit feu ta confiance et ton estime.
C’est triste, mais certains couples ne sont pas faits pour durer. C’est comme ça, et c’est tout. Par contre, il est souvent tentant d’essayer de la faire durer le plus longtemps possible. Que ce soit en raison de dépendance affective, d’enfants, d’hypothèque, de bonnes ou de mauvaises raisons, on continue une relation qui sans tout ça serait de l’histoire ancienne depuis longtemps.
Comprenez-moi bien. Je ne dis pas que chaque couple devrait se laisser dès qu’il y a un problème. Je ne suis pas si triste. Parfois, la persévération, le travail, les thérapies de couple et compagnie sont vraiment de bonnes idées.
Je pense qu’on le sait. Les couples qui ne sont pas destinés à être ensemble, qui ne partagent pas la même vision de la vie, qui n’ont pas les mêmes standards, qui se diminuent l’un et l’autre, qui en voient un merder et l’autre essayer tant bien que mal de pardonner. S’ensuit une enfilade d’engueulades, de peine et de sexe correct.
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Il peut être très difficile de réparer ce qui a été brisé. Et certaines fois, il vaut mieux repartir à neuf. Je pense aussi que ça explique beaucoup la fameuse crise de la quarantaine. La classique séparation à 40 ans pour partir avec un plus jeune, faire les folies que l’on ne se permettait plus avant.
T’es pas heureux, confortable? La sécurité et la routine ne devraient pas être les raisons de rester en couple.
Parfois, les pires séparations sont celles qui ne sont pas faites.