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Étant une fille de région, je n’ai jamais habité en ville. Je suis née dans un tout petit endroit d’environ 13 000 habitants et je vais en ville que quelques fois par année. J’aime ma patrie et j’en suis fière. Je dois même avouer que je n’ai presque jamais envier la ville. Je dis bien presque, car ce serait mentir de dire jamais.
Oui, je me suis déjà dit que j’aimerais essayer le trip d’habiter en ville. Être près de tous mes magasins favoris ainsi que mes restaurants préférés serait bien, mais au bout du compte je finis toujours par me dire que je suis bien sur mon île et que je m’en ennuierais assez rapidement. Tout d'abord, j’aime la tranquillité de mon île. Le nombre peu élevé de gens, le trafic minime, le peu de temps que ça prend pour se rendre d’un point A à un point B. Bref, ce sont toutes des petites choses que j’aime de la vie en région.
Un attachement profond
L’été, je m’ennuierais certainement de mes belles plages. En ville, il y a les gros immeubles, en région il y a la mer et le sable à perte de vue. Pour les enfants, c’est un véritable terrain de jeu et pour les parents, c’est une thérapie. Les châteaux de sable, les bateaux sur l’eau, les caps d’argile, que du beau! La région est relaxante. Le peu de bruit est apaisant. Aussi, il y a beaucoup moins de pollution atmosphérique. L’air salin de la région fait une différence et tous les gens qui y viennent font la remarque sans aucune exception. Par contre, il est certain que le vent est très présent toute l’année, été comme hiver.
Ne pas nier la ville pour autant
Tout cela n’empêche pas pour autant que je ne déteste pas la ville. Lorsque vient le temps de partir faire notre tour en ville, je suis toujours très excitée et joyeuse. C’est comme une façon pour les gens de la région d’aller faire le plein d’énergie, de voir du nouveau et de prendre du temps pour nous. Ç’est toujours un plaisir pour moi. Ça fait tellement du bien! Lorsque je partirai pour mes études, je pourrai découvrir la vie en ville et peut-être y développer un peu d’attachement, sait-on jamais!
