L’année passée, j’ai fait une magnifique expérience dans le bois.

Je vous fais le portrait de l’endroit dans lequel je suis allée et de l’expérience que j’y ai faite.

Mon oncle a acheté une terre boisée sur laquelle il y a construit un « camp ».

Un camp, c’est pas un chalet confortable. C’est une petite cabane dans laquelle on n’a accès ni à l’eau, ni à l’électricité.

Comme dans le bon vieux temps, en fait.

Comment on chauffe ? Au poêle à bois. Parfois, on peut se faire à manger grâce à sa chaleur. Ça cuit bien, un poêle à bois.

Trop chouette.

Par contre, je vais te dire que quand on dort en-haut, c’est là qu’on peut vraiment dire que c’est chaud en batince, un poêle à bois. Une chance que j’avais une fenêtre à côté de moi, si non, j’aurais cuit, je pense bien.

Et comment on allait aux toilettes ? Sacs à poubelle.

Assez simple en soi.

Un camp avec diverses valeurs

Presque tout est réutilisable, là-bas.

Inquiétez-vous pas, je ne parle pas des sacs à poubelle.

Je parle plutôt de la vaisselle et des mouchoirs, par exemple. Alors, le contenant pour le beurre était jadis une boîte de Ferrero Rocher et les mouchoirs servent de papier d'allumage pour le feu.

Ce petit camp est situé en plein dans la forêt. Donc, pas de réseau. Une vraie délivrance. Alors, on a fait plusieurs activités comme la raquette et la motoneige. J’avais découvert une vraie passion pour le ski-doo drette avant d’y aller. C’était trop chouette de pouvoir en faire pendant des heures sans déranger personne ! Dans le bois, les cheveux dans le vent. En fait, pas trop, parce que si non, je gelais. J’avais les joues toutes rouges en revenant des rides !

Par contre, ce n’était pas tout-à-fait une motoneige hors-piste, alors elle se pognait partout. Fallait la déprendre en pelletant. Il fallait les trois personnes présentes pour la sortir de la neige.

Mais bon, on en avait un pareil. C'est ça qui compte.

Ce périple m’a également beaucoup aidée à découvrir mes côtés débrouillard et ingénieux.

Quand on est dans le bois, sans électricité, j’peux vous dire qu’on n’a pas trop trop le choix de développer ces côtés.

Une expérience nocturne magnifique

Le soir, je pouvais avoir envie de me coucher à 18 :00 parce qu’il faisait déjà nuit dehors. C’est ça, dans le bois.

À la place, je faisais une promenade nocturne accompagnée de mon oncle.

Même si la cabane n'était pas loin, c’est toujours mieux de se promener à deux dans le bois. On sait jamais vraiment ce que l’on peut rencontrer.

Et aussi, on peut renfoncer assez profond dans la neige, alors sans raquettes et sans accompagnateur, on peut être mal pris.

Je ne peux même pas vous dire à quel point c’est magnifique de faire une promenade, la nuit. On voit toutes les belles étoiles et les constellations. L’air est pur. Il n’y a pas de bruit, pas de pollution lumineuse. Simplement la nature nocturne à son meilleur.

Je me sentais tellement bien. Parce que j’étais en réel contact avec mes sources.

J'en avais réellement besoin

Quand je suis revenue chez moi, j’avais un regain d’énergie, je me sentais vraiment bien parce que j’avais été concentrée sur ce que je faisais. Je n’avais pas été distraite par aucune technologie.

Je me sentais libre d’agir, d’être heureuse.

C’est fou à quel point le fait de ne pas prendre mon téléphone cellulaire, d'écouter la télévision ou d'avoir accès à toute autre technologie m’a permis de me recentrer, de me grounder.

J’ai donc compris que c’est moi qui décide de ce qui est bon pour moi. Je ne suis pas esclave de cette technologie si je ne le veux pas.

Je décide alors de vivre simplement, de me débrouiller, d’être ingénieuse et d’apprécier chaque moment en les vivant à fond.

J'ai compris ce qui est important pour moi.

Du vrai.

Pis si ça vous tente de faire pareil, gâtez-vous donc.

Source de l'image de couverture : Pexels
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