La députée indépendante Catherine Fournier s’est fait surtout connaître dans les médias pour avoir claqué la porte du Parti Québécois au provincial en automne 2018, mais elle a aussi été la plus jeune élue à l’Assemblée Nationale en 2016 à l’âge de 24 ans seulement.
Dans son rôle de députée indépendante, elle est toujours en action, même plus qu’en étant simplement député d’un parti.
Elle est présente activement sur le terrain de sa circonscription (Marie-Victorin) et également à l’Assemblée Nationale, en créant aussi plusieurs motions et même un projet de Loi sur l'interculturalisme québécois en octobre dernier.
Elle s’accorde aussi du temps pour écrire, dont un plus récent livre Le projet ambition Québec : s'organiser pour l'indépendance. C'est une œuvre axée sur les idées pour relancer le mouvement souverainiste.
Source image: Facebook - Catherine Fournier
J'ai eu la chance de la rencontrer pour la connaître un peu plus aussi en dehors de la politique.
Quel est votre parcours initial qui vous a poussé à avancer vers la politique?
À partir du cégep, j’ai été beaucoup plus intéressée par la politique et j’ai commencé à m’impliquer tranquillement et à explorer les partis politique. Mon intérêt était déjà présent avant d’arriver au cégep, mais c’est à cet endroit que ça s’est déclenché. J’ai multiplié mes implications militantes dans différents organismes liés à la politique et à l’option souverainiste.
Quel est l’horaire d’une députée siégeant comme indépendante, plus ou moins chargé qu’une députée d’un parti?
L’horaire atypique d’une députée est d’être à l’Assemblée nationale à Québec, dès le mardi après-midi. Ensuite, le mercredi, cela peut aller jusqu’en soirée s’il y a des commissions. Le jeudi, cela se termine vers midi pour ensuite retourner dans la circonscription où je suis présente du jeudi après-midi au mardi en avant-midi. C’est souvent du sept jours sur sept et beaucoup d’heures de travail.
Quels sont les évènements sportifs qui sourcillent votre attention ?
Auparavant, il y avait beaucoup le hockey, donc je prenais le temps de suivre les matchs de hockey du Canadiens de Montréal. Mais avec l’horaire plus chargé comme députée, je les suis moins ardemment, en suivant l’actualité. Certains ministres sont capables de le faire tout de même, comme le Premier Ministre François Legault qui suit le hockey des Canadiens de Montréal et les statistiques. Il est capable de concilier du temps pour regarder un match ou enfin connaître les statistiques.
Quels sont vos coups de cœur dans les styles et la mode ?
J’aime surtout porter des robes, par contre, j’opte pour faire des choix plus éco-responsables et des achats plus locaux. Il m’arrive aussi de faire le tri des vêtements dont je n’ai plus de besoin pour leur donner une seconde vie en faisant un don à des friperies dans la même circonscription.
Quels ont été vos coups de cœur dans les voyages (pays, édifice, paysage)?
Surtout au Québec, il y a beaucoup de découvertes et d’endroits moins connus. En tant que députée et pendant les élections, on peut parcourir plusieurs kilomètres au Québec. Parmi mes coups de cœur, il y a la Côte-Nord et surtout la Gaspésie, le long du littoral. J’aime aussi aller revoir souvent Paris en France, lorsque l’occasion se présente.
Quels sont vos découvertes culinaires ?
« J’ai découvert le homard depuis peu, donc lorsque c’est la saison, je ne manque pas l’occasion d’en manger. Sinon, aussi des mets un peu plus québécois ou traditionnels comme du spaghetti, etc.