Réflexion d’une fille de 25 ans

La semaine prochaine j’aurai 25 ans. Un quart de siècle. Pour moi, chaque anniversaire est l’occasion de faire un bilan. Un bilan de ma vie, de mes attentes, de mes objectifs, de mes buts, de mes réalisations et toujours de me remettre en question afin de m’assurer que je suis où j’ai envie d’être. Je trouve ça impératif de prendre un moment pour se défier soi-même.

J’ai réalisé…

- que la vie en a rien à faire de mes plans et qu’à force d’essayer de tout contrôler, on s’essouffle.  Lâcher prise et faire confiance que le meilleur sera toujours à venir est une des plus belles leçons que j’ai apprise;

- que parfois ce sont les détours qui nous font découvrir les plus belles routes;

- que même lorsque tu essaies de retenir quelqu’un dans ta vie, s’il doit partir il finira par partir tout simplement, il est préférable de laisser aller ceux qui nous quittent et accueillir ceux qui entrent dans notre vie;

- qu’il est important de s’accrocher à ses passions. La mienne, c’est le bateau. J’ai besoin d’être sur l’eau le plus souvent possible pour être bien. J’y consacre beaucoup de temps. Ce n’est pas un caprice ou une envie, ça fait simplement partie de moi;

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- que j’ai de la chance d’avoir une famille aussi tissée serrée où souper ensemble tous les dimanches est quelque chose de normal, pas parce qu’on y est obligés simplement parce qu’on aime se retrouver ensemble;

- qu’il est important de faire ce qu’on aime dans la vie, pour ne plus jamais avoir à travailler. La radio est le média qui me passionne le plus. Me retrouver en studio tous les matins me rend heureuse, je carbure au  stress, à l’adrénaline et au défi que représente une émission de pointe en direct. Je me sens accomplie et fière dans mon travail;

- qu’il faut toujours suivre son instinct. La vie m’a fait faire un petit détour de parcours et m'a amenée à travailler auprès des ainés. Personne ne comprenait cette petite bifurcation, mais au fond de moi, je savais que je faisais la bonne chose. J’adore la radio, mais j’ai aussi besoin de sentir que je peux aider les autres. J’ai alors monté ma conférence sur le bonheur que je vais présenter dans les résidences. Pour me sentir complète, j’ai  compris que j’avais besoin des deux;

- que je veux changer le monde, mais je veux le changer à ma façon, une personne à la fois. Un petit bonheur à la fois. Que ce soit en prenant soins des gens qui m’entourent, en dansant de façon stupide pour décrocher un sourire ou en payant la facture d’un parfait inconnu au service au volant. Faire le bonheur autour de moi me rend heureuse;

- que j’adore voyager et surtout que je suis capable de le faire seule, de dépasser mes limites et de me débrouiller. J’ai découvert des endroits incroyables, j’ai appris à me faire confiance, à m’ouvrir aux autres et j’ai compris que lorsqu’on ne planifie rien, ça nous transporte souvent dans les plus belles aventures;

- que la personne la plus importante dans ma vie sera toujours moi-même. S’aimer d’abord pour mieux aimer ensuite

- que je devais arrêter de courir après le bonheur mais plutôt prendre le temps d’être heureuse chaque jour;

Aimer, rire, partager, profiter, redonner, sont les mots qui m’inspirent à devenir la personne que je veux être au quotidien.

Je terminerai sur cette phrase : « Ma vie est parfaite dans toute son imperfection ».

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