Est-il possible de viser une meilleure carrière à 40 ans ? Absolument, mais entre y penser et agir, il y a un grand pas à franchir !

Depuis environ trois ans, cette idée me trotte dans la tête.

Il est impensable pour moi de rester à mon emploi actuel jusqu'à mes 60 ans. Cela me rendrait folle ! Mon métier actuel me fatigue énormément, devient de plus en plus difficile avec les années et nuit à ma santé mentale. Donc, changer de cap dans ma vie me semble non seulement nécessaire, mais vital : c'est une question de survie !

J'ai envisagé plusieurs options, certaines un peu inhabituelles.

Parfois, je me suis découragée et parfois, d'autres personnes ont sapé ma motivation. Par moments, je me suis vraiment enthousiasmée et ai pensé : « Enfin, j'ai trouvé ! » Mais souvent, mes belles ambitions ont fini par être reléguées au fond du placard.

Le processus n'est pas simple. Mon emploi actuel offre de bonnes vacances, un salaire confortable et de nombreux avantages sociaux. Bien sûr, je sais que la vie ne se résume pas à cela, mais pour moi, ces choses ont de l'importance !

Je ne peux pas être égoïste et ne penser qu'à mes propres besoins.

Je dois prendre en compte les besoins de ma famille. Mon conjoint et moi avons un mode de vie confortable grâce à nos revenus. Nous ne manquons vraiment de rien. Les enfants, non plus.

Changer d'emploi signifie accepter l'incertitude et l'insécurité pendant un certain temps. On peut lire dans de nombreux articles que "cela en vaut la peine". Trouver un travail qui correspond à notre énergie, à nos valeurs et qui favorise notre épanouissement est très bénéfique pour nous en tant qu'êtres humains. Je ne conteste pas cela, mais je trouve le processus sacrément angoissant.

Je suis confrontée à des choix : soit foncer et accepter que des périodes de turbulences se présenteront, soit choisir de rester dans la même situation. Parce que oui, enfin, j'ai vraiment découvert ce qui me passionne.

Je le ressens profondément dans mes tripes et il y a urgence d'agir ! Impossible de refouler ce sentiment.

Je n'ai jamais été aussi motivée...

Mais je dois faire preuve de patience. Je dois me bâtir une réputation, une crédibilité, un réseau. Je n'ai aucune formation officielle pour convaincre les autres de mon potentiel. Pour l'instant, je n'ai que ma parole et mon talent. Alors, je trace mon chemin vers la carrière de mes rêves en me cultivant. Dans mes temps libres, je lis, j'apprends, je prends des notes, je m'entraîne.

J’y crois ! L'espoir mène à la victoire.

Je vais réussir. Ce n'est pas une hypothèse, c'est un fait. Cette évidence me donne de la force et je suis prête à tout pour obtenir ce que je veux. Je ne perds pas de vue mon objectif. Il n'y a pas de retour en arrière, maintenant, j'avance.

J'ai 41 ans. Je me donne deux ans pour atteindre mon but. À travers toutes mes réflexions, mes questionnements, mes doutes, j'ai enfin compris l'essentiel de la réorientation de carrière : croire en soi.
Image de couverture de Brooke Lark
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