Quand tu te fais dire, en tant que fille, que tu es «one of the boys»… pour celles à qui c’est déjà arrivé ou arrive constamment, le prenez-vous positivement ou en êtes-vous affectée ? C’est un commentaire à double tranchant… J’imagine que c’est selon la confiance en soi actuelle que l’on a et de qui vient la remarque.
Quand tu es «one of the boys» / l’une d’entre eux :
- T’es probablement drôle et n’as pas peur d’un humour plus poussé, plus cru, plus léger et ce, sans toujours ramener ton hyper susceptibilité gâcher le moment... Ou t’offusquer pour toutes blagues plus déplacées ou maladroites. Anyway, tu les fais toi-même, ces blagues-là… Une p’tite grivoise de temps en temps ça n'a jamais tué personne!
- Tu ne dois pas ou très peu accorder d’importance à ce que tu manges ou comment tu le manges en présence de la gente masculine… «Fuck la salade. M’a te prendre un hamburger, pis payer l’extra pour faire transformer ma frite en poutine, svp.»
- T’as une foule d’amis qui seront toujours prêts à t’aider pour déplacer des meubles, installer ta télévision murale, déménager ton divan, casser la gueule à un imbécile, venir booster ta batterie de voiture, etc.
- Clairement t’as déjà joué la «wingman» pour un de tes amis gars… Pis t’étais fière s’il finissait avec la fille, que ce soit pour la vie ou juste pour la nuit.
- Les gars apprécient de ne pas être obligés de se censurer et constamment être sur leur garde car il y a «une fille dans la pièce». Tu emmènes cette liberté et légèreté dans la relation. Évidemment, tu t’en permets autant qu’eux.
- Il y a de forte chance que tu boives de la bière tablette et crache sur toute personne qui tente de t’offrir un vieux Cosmopolitan ou tout autre drink de bourgeoises.
Les moins bons côtés d'être « one of the boys »:
- Tu es plus souvent perçue comme une «bonne amie» et une «petite sœur» plutôt qu’«une femme» ou «une fille avec qui on veut se pratiquer à faire des bébés»…
Je n’en vois pas d’autres.
Mais ce point-là est pourtant tellement pénible à supporter par moment. Il pèse si lourd qu’on en vient à le trouver équivalent à tout les bons côtés qu’on arrive à énumérer. Ce n’est pas comme si tu voulais que tes amis aient du désir ou une tension sexuelle forte envers toi. À moins d’être secrètement en amour avec un de tes boys, mais là… ça c’est juste pathétique et vraiment pas le sujet de cet article. Non, ce qui est accablant… C’est de trainer cette étiquette dans toutes tes autres rencontres. Comme si c’était É-VI-DENT que tu étais ce genre de fille et qu’on ne pouvait pas concevoir de t’imaginer dans un autre rôle. C’est ça qui est fâchant. Parce que tu es qui tu es… Tu agis comme tu l’as toujours fait. Sans être trop sensuelle et/ou aguichante. Tu continues d’être à l’aise avec les hommes et d’être friendly avec eux. Est-ce que c’est possible d’être trop amicale? J’penses pas qu’il faut commencer à «jouer un rôle» pour être moins nous-mêmes. Mais on ne va pas se mentir ; ça risque de toujours être plus complexe de te faire valoir en tant que potentiel «copine» plutôt que simple amie. De leur faire voir que… Hello!? J’ai un vagin aussi, pas juste un sens de l’humour.
Par chance, il y a des hommes qui préfèrent entretenir une relation intime avec une amie, et pas seulement avoir «une blonde». Ce sont des gars avec qui tu développes une belle complicité, et avec qui c’est simple d’évoluer. Car, en plus de vous désirer physiquement, vous êtes deux personnes qui rient ensemble, qui font des activités communes, qui avancent et grandissent côte à côte, qui partagent les mêmes valeurs et ont la même vision des relations amoureuses. Deux individus qui s’apprécient sous plusieurs aspects.
Faut juste les trouver ceux-là. Mais oui… Sont rares comme d'la marde de pape.