Quand Montréal vit au rythme du jazz

Étant une petite fille qui a grandi sur la rive-sud de Montréal, je dois avouer que j'ai rarement profité de tous les plaisirs qu'offre la grande ville. Depuis peu, en fait depuis le début de l'été, j'apprends à mieux connaître Montréal et je dois dire que j'adore ça. Je sais très bien qu'un jour, lorsque j'aurai terminé mes études, j'irai vivre sur l'île. En attendant, je me contente d'en découvrir un peu plus à chaque jour puisque la ville a tellement à offrir. C'est dans ce contexte que j'ai passé une belle soirée la semaine dernière dans le centre-ville à l'occasion du festival de jazz de Montréal.

Je dois admettre de prime à bord que le jazz n'est pas mon style musical préféré. Par contre, j'étais un peu dans le champ sur ce que c'était vraiment. Dans ma tête, le jazz rimait avec trompette. Je sais, c'est une idée préconçue. C'est alors que Turkish Airlines, commanditaires officiels de l'événement, m'ont offert deux billets pour assister à un spectacle à la maison symphonique. J'ai été agréablement surprise par la prestation de Jesse Cook et de ses acolytes (aucun d'eux ne jouait de trompette soit dit en passant). Un des musiciens sur scène était tout simplement incroyable: il jouait de l'accordéon, de la guitare, de la flûte, du violon et peut-être en joue-t'il d'autres! Voir ces cinq hommes sur scène maîtriser complètement leurs instruments, c'était beau à voir. Honnêtement, ils m'ont fait découvrir le jazz d'une toute autre façon et je les remercie pour ça. Souvent, on aime un style de musique et on s'y tient. C'est normal, on va vers ce qui nous attire. Par contre, en sortant un peu de notre genre habituel, on peut faire de très belles découvertes!

Aller au festival de jazz a sans aucun doute été une activité que j'ai adorée. Me promener dans le quartier des spectacles, assister à des performances musicales impressionnantes, vivre la vie montréalaise, être entourée par une foule de personnes, découvrir un nouvel environnement musical: tout ça a ravi la future Montréalaise que je suis.

Montréal, la belle, tu es décidément pleine de surprises.