Quand le stress devient une source de motivation

Le stress, l’angoisse, les troubles anxieux. On en parle de plus en plus ouvertement et c’est tant mieux, mais la plupart du temps c’est pour nous dépeindre l’anxiété comme un fléau insupportable qui nous empêche de vivre. Sans vouloir critiquer ou minimiser les campagnes publicitaires et les textes touchant sur le sujet, qui ont lieu d’être et qui m’inspirent aujourd’hui cet article, parlons-en positivement. L’angoisse, aussi difficile que ça puisse être, est devenue pour moi un carburant très puissant.

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Je me souviens à l’école secondaire, toutes évaluations, quelle qu’elles soient, étaient pour moi une vraie torture et provoquaient (trop souvent) mes crises de panique. Et pourtant, j’ai toujours été excellente et je récoltais de très bons résultats. J’ai fini par mieux me comprendre récemment, à l’université. En fait, j’ai appris à gérer l’anxiété en la canalisant, en réalisant que plus je stressais, plus je travaillais fort et meilleures étaient mes notes . Cette énergie à me créer des scénarios improbables, je l’ai plutôt transformée en motivation.

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Le simple fait de ne pas laisser le stress devenir un obstacle lors de tâches quotidiennes devient un accomplissement en soi, avouons-le. Il y a des jours où, même pour sortir du lit, il faut lutter contre ce nœud paralysant dans l’estomac. Alors, ce sentiment que vous ressentez quand vous y arrivez, que vous passez au travers votre journée et que tout s’est bien passé, c’est ce qui devrait vous encourager et vous confirmer que : non, l’anxiété n’a pas le contrôle.

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Mon angoisse devient même un excellent indicateur des choses les plus importantes à mes yeux : je sais que quelque chose me tient vraiment à cœur si ça me terrorise. Les anxieux possèdent cette obsession de vouloir réussir à tout prix, plus souvent affirmée ou ressentie comme une phobie de l’échec et je ne fais malheureusement pas partie des exceptions. Pourtant, je préfère de loin foncer que de laisser la peur m’empêcher de faire quoi que ce soit et plus j’en parle, plus je lis sur le sujet, plus je réalise que visiblement, je ne suis pas la seule à adopter cette philosophie un peu clichée pour faire de l’anxiété une force plutôt qu’une faiblesse.