Les effets pervers d’un phénomène naturel et inévitable

À l'aube de la cinquantaine, j’ai cru devenir folle! Brouillard mental, perte de mémoire, difficulté de concentration, difficulté d’accès lexical, irritabilité, anxiété, paranoïa, état dépressif quasi permanent… Je vous jure, vivre ça, c’est épeurant! Le nombre de fois où j’ai cru être atteint d’une forme précoce d’Alzheimer, j’vous dis pas! À ce jour, je reste persuadée que j’y ai laissé une couple de points de quotient intellectuel!

Mon chemin de croix

Si un certain nombre de femmes s’en sortent relativement bien, bon nombre d’entre elles vivent ce passage obligé comme un véritable calvaire. Vous avez compris que ce fut mon cas. Et encore! Je ne vous ai énuméré que les symptômes psychologiques. J’ai aussi eu droit aux douleurs articulaires, à la prise de poids, à l’insomnie chronique, aux bouffées de chaleur et suées nocturnes aussi soudaines que désagréables. Désagréables pour moi, mais pas pour mon mari qui semblait prendre un certain plaisir à me voir arracher mes vêtements au milieu du salon. Mieux vaut en rire!

Après quelques années de périménopause, mes symptômes étaient si importants et incommodants que j’ai réussi à convaincre mon médecin…

Appelons un chat un chat : c’était une question de vie ou de mort. J’allais vraiment mal!

Elle a donc fait comme le bon Dr Arruda pendant la pandémie COVID-19 : la balance des inconvénients. Malgré un historique de migraines et de phlébite, elle m’a donc prescrit une hormonothérapie bio-identique. Yes!

J’ai alors eu un répit de 18 mois pendant lequel la majorité de mes symptômes ont pris le bord. J’ai enfin pu retrouver la personne que j’avais toujours été avant ce tsunami hormonal : performante, énergique, brillante, de bonne humeur. Exit la peau moite et les draps trempés! Finie la plainte perpétuelle : Eh que je suis fatiguée! Bienvenue clarté mentale, concentration et légèreté. Les mots retrouvaient enfin leur chemin entre mon cerveau et ma bouche et j’arrivais enfin à mieux dormir. Quel bonheur!

Mais voilà, toute bonne chose a une fin! Mon médecin a pris sa retraite et mon nouveau médecin a refusé de renouveler ma prescription. Retour à la case départ! Les symptômes sont revenus en force et ont contribué à un épuisement professionnel. La ronde d’essais de médicaments (antidépresseurs, somnifères, alouette!) a alors commencé. Ça n’a pas été une réussite pour moi. Je vous épargne les détails…

Si je voulais passer au travers, je devais me tourner vers d’autres ressources.

La lumière au bout du tunnel

Même si je vis encore avec quelques symptômes, dont les foutues bouffées de chaleur, la situation s’est améliorée. Voici quelques astuces pour les femmes qui, comme moi, ne peuvent profiter des bienfaits de l’hormonothérapie :

  • Consulter une thérapeute
  • Se tourner vers des alternatives naturelles (produits naturels, tisanes)
  • Lire sur le sujet
  • Faire de l’exercice quotidiennement
    • 45 minutes par jour, aide à diminuer les bouffées de chaleur et augmente l’énergie.
  • Apporter des changements à son alimentation
    • Diminuer sa consommation de viande rouge
    • Réduire sa consommation d’alcool
    • Bannir les sucres raffinés
  • S’inscrire à un cours de gymnastique sur table (ben oui, j’ai même fait ça!) ou de yoga

Au final, l’important pour aller mieux, c’est de comprendre ce qui se passe dans notre corps durant cette période. Heureusement, de nombreux programmes et coachings sont maintenant disponibles pour vous accompagner dans cette aventure que vous vivez bien malgré vous. Il ne faut surtout pas vous isoler.

Pour vous soutenir dans les aléas de la périménopause, pourquoi ne pas adhérer à l’un de ces programmes? Ç'a été une véritable planche de salut pour moi! Il en existe plusieurs. Une recherche rapide sur internet vous permettra peut-être de trouver celui qui vous convient.

Image de couverture de Sasha Freemind
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