Il y a longtemps que je n’ai pas couché sur papier mes états d’âme. En fait, je ne l’écris pas sur papier, mais bien dans mon ordi. Bref. Cela fait quelque temps que je ne me suis pas livrée sur internet à propos de mes réflexions.

Récapitulatif nécessaire

Depuis le mois de février dernier, j’ai été amenée à beaucoup de changements et de remises en question dans ma tête et dans ma vie, et ce, de façon concrète. Je me demandais pour la énième fois si je faisais le bon choix de carrière, si j’étais au bout de mes capacités, si j’étais suffisante… Lorsque je broyais du noir, je me demandais ce qui se passait et je n’avais plus le gout de rien. Je ne voulais que rester dans mes couvertures loin du regard des autres. Puis, ça a commencé à bien aller. Avant de parler de l’onde-choc de positivisme qui habite mon quotidien depuis quelques temps, j’ai envie de parler de manière positive des pauses que l’on a le droit de s’accorder.

Que du bonbon, les pauses

Souvent, j’entends des personnes autour de moi qui sont fatiguées, épuisées et pas très heureuses. Je me sens, du coup, affectée et je ne sais plus quoi faire de toute cette négativité. Je me comprends de mieux en mieux et je dois dire que m’entourer de gens positifs est un cadeau merveilleux que je peux me faire. Je suis fragile et vulnérable, alors je dois choisir des personnes qui sauront m’apporter plus loin dans mes ambitions et en tant qu’individu. Lorsque je fais ces choix pour moi, je me sens bien aujourd’hui. Les pauses, c’est quelque chose de nécessaire et de bon pour la santé. Je comprends et j’accepte que je suis différente des autres (dans le sens de fragile émotionnellement et mentalement) et que si j’ai besoin de m’arrêter à un moment ou un autre, c’est correct. Je m’accorde plus de temps pour moi et pour me sentir bien. Je suis ainsi mieux disposée à aider les autres après m’être offerte du temps de qualité avec moi-même. Ce que j’ai compris durant le mois et demi où que je n’ai fait que le strict minimum, ça a été d’accepter que je devais prendre du recul et que j’avais le droit de prendre le temps qu’il fallait. Lorsque je me sentais mal de m’occuper de moi, je me ramenais à l’ordre me disant qu’il me fallait prendre une pause justement. L’une des choses que je fais lorsque je ne vais pas bien, c'est de fermer les médias sociaux (et mon téléphone en l’occurrence) et de rester le plus possible dans le moment présent. Cela me permet de me concentrer sur mes choses à moi et mes préoccupations réelles et non de celles des autres. C’est une observation que j’ai faite et ça me rend moins anxieuse d’agir ainsi. Du coup, je pense moins à ce que je ne suis pas capable de faire en me comparant aux autres et je ne pense pas au futur en me disant que je fais des choses moins bonnes ou moins grandioses que certains. Je fais ce que je suis capable et j’arrête de culpabiliser sur ce que je ne suis pas capable d’accomplir de mieux et cela fait qu’aujourd’hui je me sens bien.

bain, eau qui coule, fenêtreSource image : Unsplash

En quoi consiste ta pause à toi ?

Les pauses c’est peut-être juste un bain avec de la mousse, c’est peut-être un moment de lecture ou encore faire sa recette préférée ? Quoi qu’il en soit, c’est bon pour le moral. Je me sens fraiche et dispose pour poursuivre mon petit quotidien de Laurie. Comme je me suis recentrée et reconnectée avec moi-même, je suis beaucoup mieux dans ma caboche. Mes objectifs sont redéfinis, j’ai des projets à court, moyen et long terme. Pour moi, depuis six semaines (le temps passe si vite), je vais au gym et cela est une nouvelle façon de prendre soin de moi. Bien que je m’alloue des pauses, que je prends des bains ou que je m’accorde un moment de lecture, je suis devenue accro à cet univers du bien-être physique. Lorsque je vais m’entrainer, j’y vais pour moi et pour me sentir bien dans mon corps. Je sais que je suis unique sous bien des aspects et que physiquement, je ne suis pas comme d’autres. Je vais à la salle de sport parce que mon corps a besoin d’amour et que je veux me sentir bien dans ma peau. C’est une façon de voir l’entrainement qui me convient, parce qu’autrement, je ne continuerais pas à y aller s’il agissait de devenir ultra mince et me rendre malade pour quelque chose que je ne suis pas capable d’atteindre. Autrement dit, si j’agissais ainsi, c’est comme si je me tirais dans le pied. J’aime l’effet que je possède mon corps en entier et je réalise que je suis physiquement capable de lever une charge ou de sentir mon corps me donner plus d’énergie. En somme, je vois que mon corps me dit merci et aujourd’hui, je me sens bien.

Constatations

Entre le Cégep, le travail et le gym, il est certain que d’avoir des amis et de socialiser est très important autant pour soi que pour les autres. J’ai décidé de choisir les gens qui m’entourent et ce qu’ils m’apportent. C’est un sentiment merveilleux que de savoir que j’ai des amis sur qui je peux compter et qui sont là pour moi. Je n’ai jamais vraiment été chanceuse en amitié, mais aujourd’hui je me sens bien.

Est-ce le changement de saison, la cause ?

Je ne sais pas si c’est la fin de l’hiver que j’ai trouvée difficile et que l’arrivée du printemps me rend bien à nouveau, reste que je suis pleine d’énergie. Je me sens remplie par des échanges importants sur des sujets de toutes sortes avec mes amis, je me sens remplie par mes séances de sport, je me sens remplie par le soutien de ma famille et je me sens remplie par le changement de saison. En conclusion, il me fallait un pas de recul et je l’ai accepté à bras ouvert. Je suis disposée à continuer sur cette lancée et à ouvrir mes bras aux autres. Je n’ai qu’une seule envie : continuer à me sentir bien et à m’émerveiller par les simples choses qui m’arrivent. Aujourd’hui, je me sens bien. Avec cet article, j’espère que j’ai réussi à te faire accepter que c’est correct de prendre une pause de temps à autre et de te donner de l’amour. Ce n’est certainement pas facile, je ne suis pas la meilleure, toutefois, je suis sur une bonne lancée. Je me suis reprogrammé les idées et par mes préréglages automatiques, ma positivité est revenue au grand galop. Une chose que j’ai remarquée, c’est que la vie est bien faite : lorsque j’ai soufflé sur mes bougies au mois de novembre, je me sentais comme un feu de Bengale. J’étais prête à remuer ciel et terre pour atteindre mes objectifs. Je me sens à nouveau ainsi, plus consciencieuse de moi-même et pleine d’énergie. La vie est bien faite, non ?

femme, yeux fermés, cheveux au vent, brunetteSource image : Unsplash
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