J’ai toujours aimé découvrir de nouvelles formes d’arts, sortir de ma zone de confort, bien que la danse n’ait jamais été mon médium de prédilection (c’est peut-être pour ça que les artistes qui pratiquent cet art ont toute mon admiration). J’ai donc été interpellée par l’invitation d’assister à la première du spectacle de lancement de la programmation de la 28e saison de Danse Danse Montréal. Ce programme triple, mettant en vedette la troupe Ballet BC et réunissant plus de 50 interprètes de compagnies de danse de Montréal, d’Ottawa ainsi que Vancouver.
Fondé en 1986, Ballet BC est la principale compagnie de danse contemporaine du Canada. Basée à Vancouver et dirigée par le directeur artistique Medhi Walerski, la compagnie se produit dans toute la Colombie-Britannique et sur les plus grandes scènes du monde.
Dans ce programme triple, qui est présenté du 2 au 5 octobre au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts (et qui fera également un arrêt au Théâtre Hector-Charland a l’Assomption, sur la Rive-Nord de Montréal, le 9 octobre), on assiste à une représentation de groupe, d’abord, ou les interprètes dansent ensemble, mais également en duo, dans une chorégraphie mettant en vedette l’unicité des corps, nous faisant oublier la notion de féminin et de masculin, par les costumes des danseurs dans sa pièce la plus connue, Chamber.
Puis, en second acte, on nous surprend avec Silent Tides, un duo intime ou la danseuse œuvre avec son partenaire, seins nus et sans pudeur, mais avec grâce, force et énergie. Ce fut sans aucun doute, ma partie préférée du spectacle, notamment pour la surprise que cela suscite, d’abord, mais ensuite, pour la perspective que cela amène, dans la normalisation du corps de la femme, au même titre que celui de l’homme.
Danse Danse Montréal est un organisme à but non lucratif qui présentera cette saison, une programmation d’une quinzaine de spectacles au Théâtre Maisonneuve, à la Salle Wilfrid-Pelletier ou encore à la Cinquième Salle, contribuant fièrement à la renommée internationale de Montréal comme métropole du mouvement.
N’étant pas une adepte ou une connaisseuse du milieu de la danse (hormis les dimanches soirs lorsque j’écoute Révolution), j’ai été enchantée de la découverte de ce milieu, qui est plus accessible qu’on peut le croire.
Pour découvrir la programmation de cette saison, c’est ici
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