Je venais à peine d’enfiler mon pyjama que je me dépêchais d’écrire ce billet, après cette douce soirée. Rire à mon avis, c’est sûrement l’un des plus agréables sentiments qui fait du bien à l’âme. C’est ce que j’appelle les grandes sorties, quand je vais à Montréal. Mercredi dernier, j’assistais à la première du nouveau spectacle de Philippe Laprise. Excusez-moi pardon, mais j’étais aux anges! Avec mon accompagnatrice de toujours (ma mère), j’étais hyper contente de savoir que nous avions de bonnes places (je suis petite, je ne vois pas grand chose sinon). Ce fut une soirée de grande première pour moi aussi : je mettais les pieds pour la première fois à la Place des Arts, au théâtre Maisonneuve.

Il y a quatre ans, Philippe nous arrivait avec son spectacle « Plus sexy que jamais », mais le voici avec son nouveau spectacle « Je m’en occupe ». C’est donc avec beaucoup de fébrilité et d’enthousiasme que j’applaudissais l’entrée de ce cher humoriste. C’est un Philippe Laprise frais et dispo qui a amorcé le spectacle avec de l’aplomb. Les rires furent là. Mais j’avais l’impression que les rôles étaient inversés : on aurait dit que nous, les spectateurs étions plus nerveux que lui pour sa première. Au début du spectacle on a même pu l’entendre dire (comme s’il avait lu dans ma tête) : « coudonc, êtes-vous nerveux de rire parce qu’il y a les journalistes? ». L’atmosphère a descendu d’un cran. J’ai bien aimé cet aplomb, bravo! 

philippe laprise

Je m’en occupe, c’est le titre de son nouveau spectacle. Il nous relate des épisodes de son quotidien, où il dit que « au début de la quarantaine, je me suis rendu compte que j’avais la bonne (ou mauvaise) habitude de vouloir m’occuper de tout » — Philippe Laprise.

Un spectacle qui fait réfléchir gentiment. On ne reste pas indifférent à cette phrase clé du spectacle : « je m’en occupe ». C’est de comprendre qu’on ne peut pas tout faire et tout contrôler dans notre propre vie trépidante aux allures d’un roman d’action. Parfois, il faut juste savoir déléguer et/ou de comprendre que l'on ne peut pas s'occuper de tout.

Si j’avais à donner une note sur dix, je donnerais un 9/10. Pourquoi? Parce que j’aurais aimé que ça dure plus longtemps. Sinon, ça vaut un 10/10.  

Je m’adresse à toi Philippe : je voulais te dire un merci des plus vrais. Pendant une heure et demie, j’ai eu mal aux joues. J’ai eu mal aux joues parce que ça m’a fait du bien de rire sans penser à rien d’autre que d’écouter le spectacle. J’ai oublié mes soucis. Mission accomplie! Bravo aussi pour ton côté chaleureux, on sent que l’on devient ami avec toi tout de suite. 

philippe laprise

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