Ma belle amie,

Peut-être que tu serais due pour être un peu moins parfaite. À force de vouloir développer ton intelligence, ton physique, ton sens de l’humour, ton ouverture, ton altruisme ... Tu oublies un peu comment c’est que d’être soi-même.

Tu cherches beaucoup trop à rendre heureux ceux qui t’entourent. Tu souris, tu respires et tu refoules tout ce qui a à refouler. Peut-être que tu serais due pour arrêter de te remettre en question.

À force de t’introspecter et de croire que tu dois à peu près tout améliorer, tu finis par prendre ce qui ne t’appartient pas et tu enlèves la faute aux autres comme si eux n’avaient rien à se reprocher. Tu souris, tu respires et tu refoules... jusqu’à avoir de la misère à respirer.

Mais mon amie, sache que tu es magnifique comme tu es et que ceux qui attendent de toi ce qui est impossible à donner devraient s’ouvrir les yeux avant de te briser.

Ma bonne amie,

Même si tu donnes toujours le meilleur de toi-même, comprends qu’il y aura toujours des personnes qui te donneront l’impression d’être décevante. Les gens en attendent toujours plus de ceux qui donnent énormément et excusent ceux qui n’ont pas grand-chose à offrir.

Apprends que même si tu t’occupes de tout, tout le temps... tu te feras reprocher LA fois où tu seras passée à côté. Même si tu t’abstiens de t’emporter et que la loyauté occupe tout l’espace de tes pensées, comprends que certaines personnes réussiront à te faire croire... que tu n’es pas assez.

Alors, mon amie, sache que si tu veux donner plus que ce qu’il y a à recevoir, tu dois t’assurer d’être vraiment respectée où tu risques de te vider.

Ma grande amie,

Peut-être que tu devrais commencer à t’écouter. Tu l’entends dans ta tête... Cette petite voix qui ne cesse de te répéter que tu es en train de te laisser aller. À l’occasion, elle te hurle de te fâcher, elle te hurle d’arrêter de te contrôler et te supplie de pleurer. Elle te répète que tu n’as pas à changer et même si tu t’obstines à étouffer ses hurlements, elle continue à te parler... en chuchotant.

Image de couverture de via Unsplash
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