Si tu prévois un voyage prochainement et que tu décides de partir seulement avec ton sac-à-dos et de dormir dans les auberges de jeunesse, ce petit guide du bon backpacker peut peut-être t’être fort utile !
Begpacker… VRAIMENT ?
Sérieusement, je n’embarque pas du tout dans le concept du jeune voyageur qui, une fois sur place (bien souvent en Asie du Sud-Est), se met à mendier pour financer son voyage. Sans embarquer dans les statistiques, 10% de la population en Thaïlande vit sous le seuil international de la pauvreté. C’est près de 18% pour le Cambodge et 23% au Laos (Actualitix, 2016). Alors évite de demander de l’argent alors que ton iPhone est dans la poche de tes jeans Levis et que ton Canon est dans ton sac Osprey de l’année. Et honnêtement, ça fait mal paraître les backpackers auprès de ces populations.
Le savoir-vivre en dortoir
Voyager en sac-à-dos veut aussi dire que tu vas dormir dans des dortoirs. Eh oui, toutes sortes de dortoirs avec toutes sortes de gens, crois-moi. J’ai rencontré des personnes extraordinaires seulement parce qu’on partageait le même dortoir. Mais j’ai aussi eu la visite d’un gars saoul qui s’est assis dans mon lit à 4h du mat’ simplement parce qu’il n’était absolument pas capable de monter sur le sien. Dans un dortoir, il y a comme une loi non-écrite qui dit d’éviter de faire du bruit et d’ouvrir la lumière à partir de 22-23h si quelqu’un est déjà couché. Ramasse-toi et ne laisses rien qui peut dégager des odeurs pas bin bin l’fun. Prends également le lit qui t’a été assigné. Dernière chose, le sexe dans les dortoirs, really ?
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Ne sois pas une know-it-all
Personne n’aime discuter avec quelqu’un qui a une opinion sur absolument tout, ou qui a tout vu ou tout fait. En Thaïlande, j’ai rencontré une personne qui en était à sa 5e ou 6e visite dans le pays et qui me déconseillait fortement les palais de Bangkok parce qu’il y avait, selon elle, des choses beaucoup plus intéressantes à voir à l’extérieur de Bangkok. Je les ai visités quand même et j’aurais été déçue de me priver de ces palais lors de ma première visite en Thaïlande ! Vis tes propres expériences, laisse les autres vivre les leurs et donne les conseils qu’on te demande.
Recevoir… et donner
Les backpackers c’est comme une communauté. Un soir à l’hostel, l’un partage avec plaisir la bouteille de vin qu’il vient d’acheter, l’autre met d’emblée son sac de chips au centre de la table pour que chacun puisse piger dedans. Alors évidemment, si tu profites de la générosité de tes comparses un soir, n’oublie pas de leur rendre la pareille !
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Touriste… mais pas trop
Bon, on va se le dire, presque peu importe où tu iras tu seras automatiquement étiquetée comme une touriste. Que ce soit parce que tu ne ressembles en rien aux locaux, parce que tu te promènes avec un guide à la main, ou parce que tu demandes des indications dans un espagnol un peu chancelant; et c’est correct. Tu ES une touriste. Mais pour faciliter ton voyage et profiter au maximum de ton expérience, apprends quelques phrases dans la langue du pays que tu visites. Explore les marchés locaux et achète leurs produits. Si tu prends des photos, fais-le subtilement sans déranger ceux qui ne font que faire leurs emplettes de la semaine.
Ne soit pas le stéréotypique backpacker
Malheureusement, au fil des années la perception des voyageurs en sac-à-dos s’est un peu assombrie. Bruyants, fêtards, avares, égocentriques… non, l’image n’est pas très belle. Ne contribue pas à propager cette idée en sortant, par exemple, ta guitare n’importe où et n’importe quand. Gardes le silence dans les lieux sacrés. Laisse du pourboire dans les restaurants, les cafés, et lorsque tu fais des tours guidés gratuits.
Sois prête pour les imprévus
Relaxe, tu es en vacances ! Des imprévus tu vas en avoir des tonnes et des tonnes. Sois prête à accepter ces situations et même à les anticiper. Lors de ma dernière nuit dans le parc national Torres del Paine au Chili, les employés avaient overbooké les lits en refuge. Ils m’ont donc proposé une nuit dans une tente sur plateforme. J’ai accepté et j’ai même eu droit à un traitement royal pour les avoir dépannés : drinks et collations à volonté, oreiller et couverture supplémentaire, thé pour ma petite grippe avant d’aller au dodo. Honnêtement, c’était la meilleure de mes trois nuits passées dans le parc ! Tout ça pour dire qu’il ne sert à rien de se défouler sur la pauvre employée de l’hostel ou du restaurant. Les imprévus créent souvent les meilleurs souvenirs !
Source : Fantastico Sur
Bref, être backpacker c’est un état d’esprit. S’organiser avec le minimum, vivre le maximum, respecter les locaux autant que les autres voyageurs et créer des souvenirs que tu raconteras toute ta vie !