Le choix d’une destination voyage demeure toujours quelque chose de très excitant, surtout lorsqu’il s’agit d’y passer quelques mois ! Nos critères de sélection étaient l’accessibilité à un visa vacances-travail et un endroit à découvrir pour la première fois. À ce moment-là, jamais, nous aurions pensé faire le meilleur choix, considérant la pire expérience qui allait nous arriver.
Deux mois suivant le jour de notre atterrissage, alors que tout le monde était appelé à revenir au pays, nous avons décidé de rester en Nouvelle-Zélande. Cette période de prise de décision qui fût interminable et qui nous aura fait vivre un trop-plein d’émotions ne se verra favorable que quelques mois plus tard.
Un départ difficile
Dès le premier jour du confinement qui aura duré près de trois mois, les frontières étaient fermées au reste du monde entier. Heureusement, nous avions eu la chance de trouver un appartement avant que la pandémie éclate. Les locaux ont longtemps été priorisés pour le peu d’emploi disponible, ce qui rendait notre recherche très ardue. Le travail à la ferme nous semblait donc la solution idéale, mais n’ayant pas de campeur, cela devenait inaccessible. C’est six mois plus tard que nous avons trouvé un emploi au centre-ville de Christchurch. Cet endroit magnifique aura été notre maison pour plus de deux ans.
La stratégie « zéro C*vid »
La Nouvelle-Zélande comptait, à cette période, cinq millions d’habitants. Quatre millions d’entre eux se trouvaient sur l’île du nord et à notre avantage, nous faisions partie du cinquième, habitant sur l’île du sud.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les deux îles ont connu un nombre différent de confinements, soit plus élevé sur l’île du nord. Malgré l’inévitable, les stratégies mises en place par le gouvernement ont été reconnues à travers le monde comme étant très efficaces. À titre d’exemple, au moindre cas positif, tout était mis sur pause. Cela permettait de trouver les personnes ayant été en contact avec le virus et de les isoler rapidement.
Je me souviendrai toujours de ce moment où je séjournais dans la fameuse ville d’Auckland pour suivre un cours de Barista. J’étais vraiment excitée à l’idée de débuter ces deux semaines de découverte et d’apprentissage quand, soudainement, celui-ci a dû être annulé. Après trois mois de silence, une personne avait testé positivement au virus et la situation avait été prise, une fois de plus, très au sérieux.
Une chance unique
Pour les Canadiens souhaitant travailler et voyager en Nouvelle-Zélande, un visa d’un an peut être octroyé. Dans le cas où une personne souhaiterait prolonger ce séjour pour une deuxième année, celle-ci devra passer obligatoirement des examens médicaux généraux et payer une somme d’argent pour y être éligible. À notre grande surprise, notre visa aura été renouvelé trois fois sur un plateau d’argent pour une durée totale d’un an et demi, sans aucuns frais. Vous aurez compris que nous avons saisi l’opportunité à pieds joints et que nous ne l’avons jamais regretté.
Puisque nous habitions au cœur de la ville et que des cafés se trouvaient à tous les coins de rue, essayer chacun d’entre eux est vite devenu notre activité préférée. Pour les amateurs de délicieux breuvages caféinés, c’est l’endroit rêvé ! Ce fut deux années extraordinaires où nous avons pu découvrir un pays sublime, rencontrer de nombreux locaux et même en garder de bons amis aujourd’hui.