Et oui, on est en 2020! À cette période de l’année où tu vas te tromper en inscrivant 2019 chaque fois tu devras écrire la date.
2020, je pense qu’on est rendu là physiquement, mais pas mentalement.
Une nouvelle décennie s’entame, alors que la souffrance du monde est à son apogée. Les milléniaux, pourtant si critiqués, deviennent des adultes dans ce monde en crise, tentant tant bien que mal de prendre la société sous son aile et de recoller les morceaux brisés.
Autrefois, lorsqu’on pensait à 2020, on s’imaginait que les autos voleraient et on constate plutôt aujourd’hui la gravité du réchauffement climatique qui menace l’espèce humaine et l’avancement à pas de tortue des luttes contre certains enjeux sociaux tels que l’homophobie, l’itinérance, la pauvreté, la stigmatisation entourant la santé mentale, etc.
En effet, il y a une certaine réticence encore à l’homosexualité, la transsexualité et autres.
« Un gars m’a déjà dit qu’il trouvait ça dégueulasse la bisexualité, que c’était anormal. »
Il y a encore beaucoup trop de préjugés entourant l’homosexualité, mais je crois que personne n’est différent, que nous avons le droit d’aimer et d’embrasser qui nous voulons peu importe son sexe sans devoir se justifier. Le mot coming-out ne devrait simplement pas exister.
De plus, lorsqu’on croise un itinérant dans la rue, certaines personnes ont tendance à faire un pas de recul face à ces gens. Encore en 2020. Pourtant, ce sont des humains tout comme nous qui, certes, ne l’ont pas eu facile. On ne sait jamais ce qui se cache derrière un visage, l’histoire d’une personne. Son visage peut être coloré de bonheur, alors que sa vie est un trou noir. Malheureusement, l’itinérance et la pauvreté touchent bien plus de personnes que nous croyons, voir nos proches.
On ne va pas se ruiner en donnant des mitaines qui ne nous servent plus ou simplement en achetant un chocolat chaud à un itinérant.
Et ça peut faire sa journée.
Finalement, il est évident que notre société a avancé par rapport à la santé mentale. Il est de mieux en mieux vu d’aller chercher de l’aide ou de prendre des médicaments afin de s’aider à remonter la pente.
Et c’est sain. Car notre tête aussi peut être malade. Et comme notre corps, tout le monde a besoin d’un médecin pour s’assurer de sa santé.
Mais évidemment, comme dans tout, il reste en encore du chemin à faire.
Alors cette année, je te mets donc au défi de prendre conscience de la souffrance autour de toi et d’y être sensible au lieu de fermer les yeux.
Je ne te dis pas de donner 1000$ à une œuvre de charité, ni de faire un discours public sur cette femme qui amène ses quatre enfants dehors à -40.
Mais parfois un simple câlin ou une parole douce comme « je suis là », ça peut toute faire la différence.
Je t’invite donc à ouvrir tes horizons.
À donner au suivant en cette nouvelle année.
À faire une différence.
Si le cœur t’en dit.