Tout a été vite depuis le mois de mars (je ne vous apprends rien, j’imagine), même si les jours ont paru comme des décennies, nous voilà déjà à la fin de l'été, à l’aube du mois d’août et c’est déjà le temps des bilans estivaux.
Cet article est un sincère copier-coller de mon carnet (mon journal intime). Nous sommes chanceux au Québec, nous avons droit à quatre saisons qui sont toutes plus belles les unes que les autres. Toutefois, pour la saison chaude, il y a quelque chose de spécial.
Je commencerais par dire que ses choses spéciales se traduisent par les thérapies cornets, la musique à fond la caisse, les secrets que l’on se murmure dans un champ de lavande ou dans une certaine soirée pyjama, les questions que l’on se pose et que l’on se partage. Les emplois d’été, les nouveaux collègues. Les amours qui commencent et se terminent en coup de vent. Tout ça passe beaucoup trop vite: comme un coup de vent, voilà.
Entre les derniers tours que j’effectue dans ma robe soleil, je ne peux imaginer à quoi ressemblera la fin de l’été.
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Je ne peux éviter le sujet de la pandémie. Cet été aura été quelques fois rocambolesque. Pour ma part, il m’a forcée à me choisir. À écouter mon cœur. Peut-être est-ce le fait que tout allait plus lentement et que le bruit extérieur calmé, je pouvais écouter ma propre voix: celle de mon cœur. Même si dans cet élan de positivité je parais d’avoir parcouru du chemin, cela ne veut rien dire. En fait, les leçons que j’ai retirées résultent des soirées de jeune canicule où je t’ai pleuré, des soirs où je me sentais vide de sens… Mais que j’avais les précieuses non loin. Mes bonnes amies, je dois leur lever mon chapeau: à toute heure du jour ou de la nuit, elles sont là pour m’épauler et à me concocter un remontant digne de grands discours !
J’ai appris à être plus consciente dans ces étés coups de vent. À ne tenir rien pour acquis et à écouter mon intuition.
Pour revenir sur ce virus qui continue de nous donner la migraine, j’ai eu peur de lui une fois. Tellement peur que je pensais à faire dans mon pantalon: interdiction de faire des cabanes avec des couvertures et de l’imagination avec les enfants de la garderie. Mon sang à glacé, à ce moment-là : que feront-ils sans cabane de couvertures? Là j’ai vu la limite de ce virus à ne pas franchir. Ce soir-là, j’ai eu peur pour mon futur. Mes enfants vont-ils grandir dans un monde comme celui-là ? Chose sûre, je fais ma prière à l’univers tous les soirs!
Demain c’est un autre jour et je me dis que ça va bien aller. « Ça va bien aller » est devenu la nouvelle expression de référence à ce confinement et de se Corona Virus qui continue de nous donner la migraine.
Si l’univers avait à nous écouter refaire le monde autour d’un feu, je souhaiterais d’abord un vaccin, de l’amour sincère, du respect, de l’honnêteté, du pardon, des deuxièmes chances, de la santé et de l’amitié sincère. Je souhaiterais aussi plus de plus s'écouter soi-même et les autres. C’est plus que nécessaire à mon avis.
Les étés coups de vent finalement, ils ont beaucoup à nous apprendre.