Au fil des expériences marquantes de ma vie, je suis souvent restée, au bout du compte, avec des questions existentielles sans réponse. C’est une chose qui, pour toi aussi, doit être bien frustrante. Surtout quand on parle du deuil d’une relation en laquelle on avait beaucoup d’espoir. Tu verras que, malgré le côté un peu dark de ce texte, je retiens des leçons et du positif d’une relation affective assez malsaine merci. C’est un peu la morale et le but de mon histoire : les relations font grandir!
Source: Pexel
Donc, pour faire ben simple, je ne méritais pas d’être sa blonde. Non. Moi, j’étais la fuckfriend, la fille avec qui on adore jouer sans retenue, cette fille qu’on aime regarder et garder uniquement dans la chambre à coucher, sauf quand c’est le temps de parader devant des inconnus, bien sûr. J’étais cette fille qu’il prenait pour acquise, avec qui il aimait trop étaler ses peines et colères entre deux baises. J’étais cette fille qu’on ne présente pas à sa famille et de qui on ne parle pas trop fort. J’étais, pour être polie, sa fuckin’ rebound. Qui plus est, je fus la chouette éponge de dommages collatéraux entre deux femmes qui elles, avec lui, ont eu droit au titre de blonde, au statut de couple. Pourquoi pas moi? Pourquoi n’ai-je pas eu droit, moi aussi, à ces je t’aime, à cette tendresse, à cette affection qu’elles ont eue de sa part ? Pourquoi ai-je eu le rough et le froid, pis pas le doux, l’affection et l’amour?
Les fameuses grandes questions sans réponse se remontrent le nez ici. Malgré la crotte sur le cœur et le feeling fort désagréable d’avoir été utilisée, je peux dire que cette expérience en fût une avec ses points positifs, bien qu’ils soient très peu nombreux. J’ai reconnu qu’au final, j’ai beaucoup de valeur, beaucoup plus qu’une simple relation a bien pu faire me croire. Tout n’est pas perdu, car je sais que je ne serai plus cette fille qu’on utilise comme bibelot pour faire beau, que je serai, au cours de ma prochaine relation, cette femme qui est libre, respectée et aimée.
Source: Unsplash
Alors, au final… j’pense ben fort que c’est lui qui ne méritait pas d’être mon chum.