Mon nouveau démon, la jalousie.

Je pense être familière avec le concept. Je pense que tout le monde est familier avec ce concept. La jalousie, fameux sentiment d'insécurité, de peur et d'anxiété qui nous pourrit de l’intérieur, jour après jour. Parfois ça part, puis ça revient. Merde. Cette année, je me retrouve face au démon, un peu plus qu’à l’habitude.

J’étais dans une relation plutôt sérieuse il a quelques années. Je peux honnêtement dire qu’il était un homme avec une belle vision, de bonnes valeurs, une belle éducation, un beau futur quoi. C’était mon premier copain et j’étais sa deuxième copine sérieuse. On était jeunes et on avait plus ou moins eu nos l'amitié et l'amour...si proches « mésaventures » d’adolescences comme tout le monde dit. C’était un homme fidèle et j’étais en pleine confiance pendant la relation. Je ne me suis jamais vraiment sentie jalouse, car je savais qu’il n’était pas du tout le genre à « se rincer l’oeil ». Après cinq belles années, nous avons mis fin à la relation. Ce fut une séparation faite proprement et nous avons terminé les choses en très bons termes.

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Un an plus tard, je me suis retrouvée avec mon copain actuel. Nous nous sommes rencontrés à l’étranger et ce fût le coup de foudre. Je trouve que les premiers mois d’une nouvelle relation sont magiques. Tu apprends à connaître une toute nouvelle personne, des passions à partager, de nouveaux goûts culinaires à essayer et dans notre cas une toute nouvelle culture à découvrir. Un peu plus âgé que moi, il est instructeur de plongée sous-marine depuis maintenant 10 ans. C’est un boulot idéal pour les grands voyageurs puisque tu peux faire ce job partout dans le monde. Il a énormément voyagé dans le passé et donc tu peux t’imaginer le vécu. Pour faire court, il a eu biiin des copines. Ah oui et une ex fiancée. C’est ainsi que mon nouveau démon a frappé à ma porte. J’étais jalouse de son passé... J’aurais pu éterniser cette ligne de petit points, car je suis bouche bée moi-même. Est-ce normal d’être aussi inconfortable devant le passé de quelqu’un? Pourquoi dès que j’entends le nom d’une de ses ex-copines,  j’ai cette boule au ventre comme si je voulais verser une larme? J’ai les dents qui serrent, le ventre en compote et je rentre dans ma bulle. Je deviens possédée par le démon. Ça me met off d’être comme ça. Vraiment. Parfois, je me dis que je suis ridicule, mais c’est contre moi. Quand le corps réagit autant, c’est que ça va plus loin que ça. Le corps nous parle constamment et nous en dit beaucoup. Je pense que le fait d’avoir eu autant de copines me met une constante pression. Je suis la première fille qui est aussi plus jeune que lui. Même si chaque relation est unique, je me sens comparée. Je me dis que je dois toujours être à la hauteur de ses exigences. Alors qu’il n’a rien dit ou fait de mal, je me fâche toute seule et je suis en compétition avec son passé. Alors ça girl, c’est gâché!

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J’ai décidé d’écrire ce texte premièrement parce qu’écrire mes sentiments me permet aussi de les clarifier. Je trouve que c’est comme une petite séance chez la psychologue. La deuxième raison, c’est que j’ose trouver une solution parmi vous. Chers lecteurs/lectrices, quels sont vos remèdes, rituels, réflexions sur le sujet? Comment réussissez-vous à gérer cette jalousie? Je pense qu’en parler avec sa douce moitié est la meilleure solution dans tous les cas. Et c’est ce que je fais. Mais sincèrement, pour ma part, après chaque crise de jalousie, c’est comme une séance détox. Même après en avoir discuté, j’ai besoin de temps pour me calmer. J’ose espérer que le temps réglera les choses afin de diminuer ces crises d’angoisses et peut-être enfin les éliminer complètement.

L’amour trouve toujours une manière de nous surprendre, parfois en bien, parfois en mal. Et là, ça fait mal. Ça fait mal d’aimer autant. Toute cette jalousie n’est peut-être qu’un simple signe d’amour en fin de compte. Je regarde peut-être les choses d’un mauvais oeil. J’ai la chance d’avoir trouvé un homme incroyable. Au lieu de focaliser sur le passé, je devrais regarder vers l’avant. Un jour à la fois, l’avenir se dessinera.