Moi je ne fourre pas, je fais l'amour

Toi, tu ne fais pas de doggystyle et tu aimerais avoir un laissez-passer intitulé «pas de fellation pendant une semaine» basée sur le même principe que celle de «sortir de prison» dans le célèbre jeu Monopoly. Tu n'aimes pas qu'on te force à frencher dans les soirées arrosées. Tu n'es pas du genre à te rendre au Sex Shop près de l'université, afin d'aller t'acheter des boules chinoises durant une pause entre deux cours.

Et je vais te dire quelque chose : c'est correct.

Source : http://weheartit.com/

Toi, tu te déguises régulièrement en secrétaire cochonne pour aguicher ton chum ou ta blonde, tu as 3 ou 4 bustiers sexy dans ton tiroir de sous-vêtements, tu enfiles les fuckfriends parce que tu en as besoin et ton appétit sexuel est à 9 sur l'échelle de Richter. Tu demandes sans cesse à tes amies si elles sont partantes pour une soirée érotique avec des bonbons en forme d'attributs masculins. Tu es toujours ouverte pour de nouvelles pratiques et tu ne dis jamais non à une partie de jambes en l'air dans un endroit inusité.

Et je vais te dire quelque chose : y'a pas de honte à avoir.

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On est tous différents. Des teints de peau différents, des taches de naissance sur des parties du corps différentes, y'en a qui préfèrent le soda au gingembre à l'orangeade et ceux qui prennent des sous-marins de 6 pouces au lieu des 12 pouces au Subway.

On est tous différents.

Et c'est beau.

Y'en a qui aiment ça comme dans 50 shades of Grey. D'autres sont plus du genre The Notebook.

Ces deux goûts différents-là ne font pas de toi «une cochonne» ou «une coincée».

C'est sûr qu'avec un partenaire sexuel, la communication, c'est primordial, comme dans toutes les relations humaines existantes. On ne peut pas atteindre la perfection, mais le respect mutuel s'en approche énormément.

La liberté sexuelle, y'a rien de nouveau là-dedans, tu fais ce qui te fait plaisir, va jusqu'au bout de tes désirs, mais ne te force jamais. Au fait, je tiens à souligner que, si tu en as l'occasion - et le courage - ose t'opposer à des commentaires déplacés à ton égard, que ce soit des sainte-nitouche ou à l'extrême opposé traînée. Lancer ce genre d'insulte à quelqu'un n'est pas un privilège que les gens devraient s'attribuer, puisqu'il s'agit là d'une atteinte à la personne, d'un jugement gratuit et sans oublier un comportement choquant.

Mon idéal serait qu'un jour, on puisse parler de la sexualité comme on parle de la température qu'il fait dehors.

- «Il annonce de la neige en après-midi.»

- «Oh cool, ce matin j'ai fait l'amour 3 fois sur le comptoir de la cuisine.»

Je suis rêveuse, mais j'ai une facette très réaliste qui me rappelle que ce jour n'est pas près d'arriver, car trop de tabous existent encore de nos jours. Pendant ce temps, je continuerai de parler de sexe sans censure et j'incite les autres à le faire, car c'est un acte si naturel et pur.