En voyageant, j’aime bien trouver des occasions d'agrandir mon portfolio de photographe. Un petit café, situé dans l’autre village de celui où je me trouvais m’a contacté pour que j'aille y prendre quelques photos. Sans hésiter, j’ai pris deux robes, ma brosse à dents, mon déodorant, mon parfum, mon ordinateur, mon appareil photo et, hop, j’ai pris la route pour aller passer la nuit là-bas. Je savais que j’allais là principalement pour prendre des photos, mais je voulais toutefois avoir quelques effets personnels.
À ma grande surprise, j’ai découvert que le café était adjacent à la maison de la propriétaire, Iona, d’origine écossaise. Elle m’a immédiatement montré ma chambre pour la nuit, dans laquelle je me suis sentie instantanément comme une princesse. Je fais une parenthèse pour vous expliquer rapidement pourquoi j’emploie le mot princesse. Depuis deux semaines, je dors dans une chambre convenable, mais assez simple et aucunement chaleureuse. Je sens les planches du lit lorsque je me couche et la porte de la salle de bain est un rideau... juste pour vous donner une idée. Ça me convient parfaitement, puisque je ne suis jamais dans ma chambre sauf quand je dors. Cependant, j'ai bien apprécié le charme que dégageait l'endroit à mon arrivée. Une grande fenêtre juste à côté de mon lit me permet même d'entendre une merveilleuse mélodie sauvage en m’endormant.
J’ai passé le reste de cette journée en bikini avec l’une de mes robes pour me couvrir lors de mes déplacements. C’était parfait. C’est comme cela que j’ai également capturé plusieurs moments pour le café. Le soir venu, après une bonne douche rafraîchissante, j’ai enfilé mon beau pyjama que j’avais apporté en attendant de pouvoir le porter dans un endroit exactement comme celui-ci. C’était la nuit parfaite pour ce pyjama. Le lendemain, mon réveil fut tranquille, j'ai dégusté mon café tranquillement en prenant d’autres clichés des clients du café avec leurs plats.
Je dois admettre que J’ADORE le concept du café d’Iona. Elle se réveille et va dans sa cuisine extérieure pour ensuite tranquillement préparer le café pour l'ouverture. Paisiblement, elle accueille ses premiers clients et leur sert un délicieux déjeuner.
Ce même jour, Iona m’a offert de passer une autre nuit chez elle. Je me suis alors dit que j’allais faire un petit tour de scooter pour aller chercher d’autres vêtements à l’auberge où je dors habituellement. De plus, à 15 h ce jour-là, je devais aller chercher des vêtements faits sur mesure pour moi. Impatiente, j’ai enfilé le casque du scooter et je me suis dirigée vers la boutique de la charmante couturière. J'étais si heureuse d'avoir en main mes nouvelles créations, que j’ai oublié d’aller chercher d’autres morceaux à l’auberge. Je n’avais en fait besoin de rien d’autre! Après ma douche du soir, j'ai enfilé mes nouveaux morceaux sans aucun sous-vêtement. Je suis certaine que vous connaissez le feeling. J’étais si bien, Dieu seigneur !
En me couchant, j’ai réalisé que j'avais eu peu de matériel pour ces deux jours, mais que ces journées avaient été remplies de beaux moments qui sont bien plus importants que n’importe quel bien matériel. J’ai rencontré des gens du Portugal, la sœur d’Iona qui était en vacances pour les deux prochaines semaines, j’ai aussi dîné en compagnie d’une charmante jeune femme provenant d’Allemagne et j'ai rencontré un professeur de yoga arrivé directement de l’Inde, ainsi qu'une nouvelle maman. Ces rencontres comptent plus pour moi que le nombre de chandails que j’ai dans ma garde-robe, ou encore la façon dont ma chambre est décorée et à la mode.
Je me suis lavée, j’ai brossé mes dents et j’ai bu de l’eau. L’essentiel pour mon corps avant une autre belle nuit de sommeil dans ce grand lit. Merci à Iona pour son accueil chaleureux.