Depuis que je suis jeune, j'aime faire des changements capillaires. Eh oui, je fais partie de celles qui amènent du changement à sa personne par ses cheveux. Lorsque je vais chez la coiffeuse, ma mère me demande maintenant : « est-ce qu'on aura le droit à une surprise en revenant? » Et ce, même si j'ai les cheveux de la même couleur pendant plusieurs mois.
Les états d'âme sont souvent reflétés par les cheveux : séparation? Teinture! Fin de session? Mèches! Rendez-vous galant ? Coupe de cheveux! Je n'ai jamais compris pourquoi changer la couleur ou la coupe de ses cheveux était aussi réjouissant. Peut-être par l'effet de surprise créé chez ceux qui n'étaient pas au courant. C'est effectivement un changement relativement facile, rapide et qui fait du bien au moral.
Comment ruiner tes cheveux en deux étapes faciles.
Colorant de pharmacie et teinture à la maison! Au secondaire, j'ai bien surpris mes parents en décolorant les pointes de mes cheveux. Heureusement, ou plutôt par miracle, ça n'a pas tourné trop jaune. C'était l'été et sur un coup de tête une de mes amies et moi avons décidé que nous nous faisions ce qui était autrefois à la mode : des dip dye. Cela me rappelle de beaux souvenirs de cette journée, remplie d'angoisse et de fou rire, lorsque je revois ma photo de la rentrée avec mes cheveux à double couleur.
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J'ai ensuite décidé que la coiffure n'était pas pour moi.
J'ai eu la brillante idée de faire confiance à une coiffeuse, qui savait réellement ce qu'elle faisait. Au même rythme que cette amie est sortie de ma vie, j'ai enlevé toute trace de blond dans mes cheveux. Et pas qu'à moitié. Lors de ma dernière année au secondaire, j'ai teint mes cheveux noirs. J'ai adoré avoir cette couleur de cheveux, j'ai l'impression qu'elle me rend plus mystérieuse et exotique.
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Mais mon choix ne s'est pas arrêté sur le noir.
Eh non! À mon arrivée au cégep, j'ai eu besoin de changement. J'ai eu besoin de tenter l'une de ses couleurs que je n'avais pas le droit de mettre dans mes cheveux au secondaire, le privé n'acceptant que les couleurs naturelles (on repassera pour la liberté d'expression). J'ai donc eu les cheveux rouge/bourgogne. De loin, ils avaient encore l'air foncés, mais dès que j'arrivais au soleil, le rouge éclatant ressortait. J'ai adoré, même si j'ai dû mettre du linge de côté, les couleurs ne s'agençant pas du tout.
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L'arrivée, plus sobre, à l'université.
Lorsque j'ai poursuivi mon chemin, au baccalauréat en psychologie, j'ai eu envie d'un look plus naturel. On a beau ne pas vouloir se fier sur les stéréotypes, c'est une réalité que les gens étudiant en art ont les cheveux plus colorés que ceux étudiant en sciences humaines. Alors j'ai demandé à ma coiffeuse de devenir blonde. C'est alors que ma coiffeuse a, à son tour, ruiné mes cheveux. Je vous le jure, ça sentait le pneu brulé! J'ai donc décidé d'aller voir une coloriste. Elle a réussi à me faire, au fil de plusieurs rencontres, un magnifique balayage blond cendré. Outre ma couleur naturelle, je crois que c'est la couleur ayant le plus survécu à mes besoins de changement soudains.
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Jusqu'au moment où l'art est arrivé dans ma vie.
Lorsque j'ai décidé de risquer le tout pour le tout et de quitter le monde de la psychologie pour le monde artistique, j'ai bien évidemment eu besoin de changement. J'avais besoin de m'aventurer dans les couleurs funky et, à l'UQAM, ça passe inaperçu. J'ai donc opté pour une couleur à la fois originale et douce : le lilas. Je me suis donc fait teindre, et teins moi-même, les cheveux lilas à quelques reprises, partant après seulement quelques lavages puisque ce n'est pas une couleur qui tient longtemps sur le cheveu. Mes cheveux voguent donc ces temps-ci entre le blond cendré/gris et le lilas.
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Je me demande bien quel sera le prochain événement qui m'incitera à apporter du changement à ma chevelure et surtout quelle couleur m'attend!