À toutes ces mères, ces grands-mères et ces futures mamans. À celles qui ont fait un X sur la maternité, mais aiment les enfants des autres comme si c’était les leurs. À ces papas qui sont aussi des mamans et à ces Mère Teresa qui les accueillent tous bras ouverts.
Je profite de la journée de la Fête des mères qui arrive pour vous dire merci. Je vous dis merci pour toutes ces nuits blanches qu’on vous a fait endurer et pour toutes les soirées qu’on vous a gâchées. Je vous dis merci d’avoir participé à tous les comités parascolaires inimaginables. Merci d’être venues nous chercher, à 3 heures du matin, dans nos partys de jeunes prépubères. Merci d’avoir cru en nous, quand nous même on y croyait plus.
Mais je tiens aussi à m’excuser. Je tiens à m’excuser à toutes ces mamans qu’on a fait chier à l’adolescence, qu’on a traité de tous les noms, qu’on a trop souvent mises de côté, qu’on a oubliées d’appeler à maintes reprises et qu’on n'a pas assez remerciées. À ces mamans qui dorment un œil ouvert et à qui on a volé de précieuses heures de sommeil. Je tiens à m’excuser pour tous ces spectacles d’enfants pas de talents, à tous ces tournois de sport aux quatre coins du Québec et, surtout, je tiens à m’excuser pour ces cours de catéchèse le samedi matin.
Je lève mon chapeau aussi à toutes ces mères imparfaites qui pètent leur coche quand elles sont au bout du rouleau, qui n’ont pas fait le lavage aujourd’hui et qui ont oublié de changer la couche du petit dernier. Je lève mon chapeau à celles qui souhaitent, des fois, le temps d’un bon bain chaud, qu’on ne soit pas là.
Vous nous avez bercés, calinés, fait rire, gâtés sans jamais rien attendre en retour. Vous êtes les meilleures cuisinières, médecins, infirmières, clowns, organisatrices et psychologues qui soient.
Vous êtes celles que nous appelons à toutes heures du jour et de la nuit. Vous êtes celles qui essuient nos larmes et vous êtes les premières à être mises au courant lorsqu’une bonne nouvelle nous tombe dessus. Vous nous connaissez plus que nous pouvons nous connaître nous-mêmes. Vous êtes notre amie, notre confidente, notre modèle, mais vous êtes d’abord et avant tout, notre mère.
Source: www.theodysseyonline.com
Je vous remercie d’être ce que vous êtes. Vous êtes des mères imparfaites et c’est parfait ainsi.