Des fois, je me perds dans YouTube en regardant des vidéos TED Talk. Il s’agit souvent de conférences sur le développement personnel faites par des conférenciers de partout dans le monde. Je suis tombée sur une conférence de Jérôme Bonaldi qui s’appelait « Le bonheur: mode d’emploi ». Cette vidéo a marqué ma vision du bonheur et m’a fait prendre action dans diverses sphères de ma vie.
En effet, celle-ci explique ce qui peut rendre une personne heureuse. Est-ce que certaines composantes ont plus d’influence que d’autres sur notre bonheur personnel? Est-ce que certains facteurs de notre vie sont déterminants pour conclure qu’on est heureux? Est-ce que ces facteurs ont un ordre d’importance?
Je vais te donner un exemple super simple! Tu fais une balade dans un petit kart de golf (ouais, ouais… un kart de golf). Une personne tient le volant et toi, tu es passager. Au début, c’est calme… Un petit virage par-ci, un petit virage par-là. Enweille donc! À un moment donné, il commence à accélérer. Tu finis sur un chemin rocailleux… À te faire swinger d’un bord et de l’autre du kart. Tu es toute dépeignée, tu reçois de la boue sur toi, tu finis par avoir mal aux fesses et au cœur. Aucun fun… Au retour, tu lui dis: « tu sais quoi, je vais prendre le volant finalement ». Tu choisis les chemins que tu veux, à droite ou à gauche, tout droit. Quand tu vois quelque chose qui ne te tente pas, tu recules et tu changes de chemin. Tu ne te fais pas brutaliser! Tu fais tes choix. Tu es en contrôle, la route est vachement plus agréable. Non?
Le conférencier a conclu que le facteur le plus déterminant et discriminant dans le fait d’être heureux ou non est notre sentiment de contrôle sur soi. En d’autres mots, est-ce que j’ai choisi ce qui m’arrive?
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Je vais te donner un autre exemple super simple. Mettons que tu es au restaurant… La personne en face de toi commande pour toi. Tu finis par manger quelque chose que tu n’aimes pas tant au final. Est-ce que je suis le maître de mon destin ou je me fais diriger d’un bord et de l’autre sans avoir mon mot à dire? Chum… Je te confirme que tu l’as, ton mot à dire, et pas juste sur un choix de mac n' cheese au restaurant!
Par la suite, j’ai réfléchi énormément à ce que ce conférencier disait. Au final, sur quoi avons-nous vraiment le contrôle? Je n’ai pas le contrôle sur si mon cellulaire va me briser entre les mains, je n’ai pas de contrôle sur si mon avion va s'écraser dans l’océan pacifique pendant mon vol, je n’ai pas le contrôle sur le fait que ma mère ait le cancer ou pas. Sur quoi ai-je vraiment le contrôle, après tout? C’est troublant de se dire qu’on ne contrôle qu’une partie de sa propre vie et qu’on est impuissant sur un grand nombre d’aspects. C’est pourtant la réalité. Il s’agit-là de ma propre interprétation de son message.
Je me suis donc jurée que j’allais être le maître, la déesse ultime de ce que je pouvais contrôler dans ma vie! Cette influence est, selon moi, directement liée au moment présent et ce qu’on décide d’en faire. Après y avoir réfléchi, je pense que, pour moi, le contrôle le plus puissant que je peux avoir est celui de la gestion de mon énergie et de mes priorités, c’est-à-dire sur la quantité d’énergie que je décide de mettre sur des gens, des projets, des émotions. C’est puissant de penser que je suis en mesure de décider où chaque parcelle de mon énergie va!
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On voit le monde qui nous entoure avec les lunettes qu’on choisit de mettre. Il ne s’agit pas d’être égocentrique, il s’agit d’être assez égoïste pour se sentir bien, pour avoir l’impression de se choisir et de mener la vie qu’on veut mener. La notion de contrôle a pris un sens important dans ma vie (je ne suis pas control freak, ne vous méprenez pas!) En fait, ce n’est rien de plus que de prendre la responsabilité de son propre bonheur et d’avoir la capacité ultime de s’écouter et de se mettre au premier plan de sa propre vie. D’être le capitaine de son âme, le maître de son destin.