Le changement, celui qu’on espère tous, celui qui fait si peur. Qui ne rêve pas de changement dans sa vie? D’une vie différente à certains égards, d’une vie meilleure? Qui ne souhaite pas secrètement d’un rebondissement inattendu pour se sortir un peu de sa routine? Une offre pour une promotion au travail, rencontrer l’homme de ses rêves au coin de la rue, perdre du poids, essayer un nouveau resto... Celui que tu attends impatiemment, le changement, que feras-tu quand il sera à ta porte, prêt à changer ta vie?
La plupart des gens semblent vouloir le changement, mais dans des moments comme celui-ci, avec la pandémie qui nous oblige à changer notre façon de vivre, on se rend bien compte que la plupart des gens ne sont pas prêts au changement, ne le veulent pas ou ont peur de l’accepter. Je ne crois pas que le conflit des générations entre les boomers et les générations X et Y soit une coïncidence. On a qu’à regarder comment les générations réagissent face aux changements climatiques, pourquoi ce sont les aînés qui ont le plus de difficulté à se conformer au confinement, à la technologie, au nouveau style de gestion décentralisé des entreprises, les nouveaux types d’organisations du travail, etc.
Le changement, l’inconnu, l’incertitude; modifier ses habitudes peut parfois apporter son lot d’anxiété j’en conviens. La nouveauté nous oblige à apprendre et à faire une introspection de nous-même, connaître nos limites et nos valeurs. Nous devrions voir le changement comme une opportunité d’évoluer, de s’améliorer, de reconnaître que nos croyances, aussi profondes qu’elles soient, ne sont pas gage de vérité et de stabilité. Il est bien difficile de se détacher de ce qui nous entoure, d'avoir l’impression de perdre une partie de nous, de notre passé, si on change.
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J’ai décidé d’écrire sur le changement parce que je le considère important et indissociable de nos vies, notre futur. Que tu l’acceptes ou non, il finira par faire son chemin dans ta vie d’une façon ou d’une autre. Quand je vois des gens dénigrer de nouvelles entreprises avec une idéologie différente, qui prennent les moyens et font les choses autrement, parce que ça ne correspond pas au reste du monde, que ça ne va jamais fonctionner, que c’est trop utopique pour être vrai, c’est là que l’ironie embarque. L’évolution de notre monde n’est-elle pas basée sur cette idéologie du changement? Les Copernic, Darwin, De Vinci, Edison de ce monde n’ont-ils pas chacun contribué à changer drastiquement le cours de notre histoire? L’humanité est en constante évolution, pourquoi avoir peur du changement? Pourquoi tant le vouloir et avoir peur de le vivre? J’appelle ce phénomène l’ironie du changement, celui-dont-on-ne-sait-pas-
Apprendre à laisser aller les choses, prévoir juste assez, accepter que rien n’est immuable et que tout évolue. Accepte-le plutôt que l’appréhender, vis le plutôt que le fuir, cherche-le et grandis avec. Ce qui fait ton bonheur aujourd’hui, ne le fera peut-être plus demain.
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