Libérez-vous du besoin de tout contrôler

Gérer l’horaire de travail, d'entraînement, la planification alimentaire, les courses, les enfants, les rendez-vous, les sorties entre amis, le temps pour les moments en amoureux… Ah oui, j'oubliais, m'accorder du temps pour moi. Quoique pour être honnête, je ne prends pas ce temps.

On m’a dit un jour que nous passons le tiers de notre vie à travailler, l’autre tiers à dormir et le dernier tiers à vivre. Cela explique la raison pour laquelle je me sens continuellement prise dans une course effrénée contre le temps.

Cela amène une pression constante sur mes épaules. J’ai pris l’habitude de tout contrôler. Je dirais même que j’ai acquis cette habitude à un tel point que lorsque quelque chose d'inattendu se produit, le stress m’envahit. Je veux contrôler chaque événement imprévu. Dans quel but ? Tout simplement parce que j’ai pris l’habitude de le faire et que ma vie est beaucoup trop chargée pour sortir de cette zone de confort.

Je me suis demandé si cette zone était réellement confortable. Serait-elle toxique ?

Je me suis posé cette question après avoir consulté un psychologue et commencé à prendre un antidépresseur. J’avais brûlé la chandelle par les deux bouts. Ne faites pas comme moi. Réagissez, avant qu’il soit trop tard.

Voici les éléments sur lesquels je travaille et qui m’aident à faire face à cette charge mentale.

Acceptez l’incontrôlable

Et, si je vous disais d’accepter de ne pas avoir le contrôle sur tout ? Cela peut être difficile, mais c'est souvent nécessaire pour maintenir un équilibre émotionnel et mental sain. Chacun d’entre nous a ses propres limites. Soyons rationnels, nous ne pouvons pas prévoir les comportements des autres ni les circonstances extérieures. Contrôlons, ce que nous pouvons, et pour le reste, lâchons prise.

Je contrôle l’heure à laquelle je règle mon réveil pour le travail. Mais, je ne peux pas contrôler la météo, le trafic, les accidents de la route, les retards de bus, le manque de stationnement… Bien que la prévoyance soit importante, nul n'est à l'abri d'un début de journée difficile.

J’ai également pris conscience que je n’accordais pas suffisamment ma confiance à mon entourage. Je préférais tout faire, tout contrôler, car de cette façon, tout était fait à la perfection. Du moins, de mon point de vue. Lorsque je me suis autorisée à déléguer et à faire confiance, je me suis sentie soulagée d’un point énorme.
Le moment où j’ai compris qu’il est normal de ne pas contrôler chaque aspect de ma vie, j’ai enfin commencé à vivre. Je vous mentirais si je vous disais que je suis la “pro” du laisser aller. Mais, comme on dit, le petit train va loin.

Acceptez le changement

Le changement peut faire peur. C'est compréhensible, car il représente l'inconnu, un territoire inexploré. Nous n’avons donc pas de plan établi pour aller de l’avant. Il est cependant important de se rappeler que chaque chose a son temps.

J’ai dû accepter que le changement soit une réalité à laquelle je devais faire face, et que mes plans initiaux doivent être ajustés en conséquence.

Assimiler la nouvelle situation, puis adopter une perspective différente est maintenant mon mantra. Chaque imprévu est une opportunité plutôt qu'une menace. S'adapter au changement est une qualité qui se développe avec le temps et l'expérience. Je vous le dis, il s’agit d’un travail de longue haleine.

Ne subissez pas, AGISSEZ

Agir ne veut pas dire prendre le contrôle. Agir signifie prendre les moyens nécessaires pour être heureux. Il est essentiel de faire une rétrospection sur sa vie, sur ses choix. Tu te sens stressé ? Prends le temps de te ressaisir. Prends une tisane, médite, fais un casse-tête… peu importe. Tu dois prendre soin de toi. Tu es la personne la plus importante dans ta vie.

Je sais que je dis cela comme si c’était facile. N’oublie pas que je suis comme toi. Moi aussi, je stresse. Moi aussi, j'ai l’impression de courir après ma queue. Rien n’est facile. La vie n’est pas facile. Travailler sur soi est un marathon et non un sprint. Il est là, le véritable défi !

Es-tu prêt à le relever ?

Image de couverture de Marten Bjork