Depuis que je suis petite, je t’ai toujours admiré.
D’aussi loin que je me rappelle, tu étais le pire des imbéciles avec moi... mais je t’aimais tellement qu’à travers les cris et les pleurs, le p’tit sentiment d’admiration restait bien accroché à mon coeur, un peu comme s’il s’y était soudé pour la vie.
Les années ont passé, je me suis éloignée de notre ville natale pour différentes raisons et tu y es resté. On n'était pas proche, mais pourtant on avait jamais été aussi proche. Tu t’es mis à m’appeler pour me dire tout et rien et ça m’a toujours fait le plus grand des biens de t’écouter rien dire, te confesser ou te questionner.
On approche de la trentaine tranquillement pas vite et j’voulais te dire que mon sentiment d’admiration pour toi est toujours bien là. Je sais que tu te cherches, je sais que tu ne l’as pas toujours facile et je sais que t’es pas l’homme le plus exemplaire dans toutes les sphères de ta vie, mais je t’admire.
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Je t’admire d’être résilient et d’affronter les difficultés avec un sourire étampé sur le visage, d’être authentique, d’être un p’tit savant avec une culture générale de feu, d’être protecteur avec ceux qui te tiennent à cœur, d’être le merveilleux père que tu es devenu et surtout d’être le frère qui m’a toujours tendu la main et ouvert sa porte.
Je veux te dire que ce n’est pas la job ni l’argent qui fait l’homme , mais le coeur et la volonté . Je t’ai vu grandir et je sais que tu es capable d’absolument tout. Il suffit de croire en toi et de t’investir dans ce qui t’allume. Je sais que les temps sont durs, mais ne les laisse pas t’empêcher de devenir une meilleure version de toi-même à chaque instant ou plutôt l’homme que tu veux réellement être.
Mon conseil est juste de puiser ta motivation dans ce que tu aimes et de regarder toute la douceur qui t’entoure dans cette période difficile. Je suis confiante que tout va finir par se placer et que tu vas te trouver.
T’es mon grand frère et, pour moi, tu seras toujours un grand homme. Peu importe tes quêtes, peu importe tes chutes, peu importe si ce qui te consume est bon ou mauvais, je vais être là. Je vais être là, le coeur prêt à te bombarder d’amour et la bouche prête à te noyer de mots qui pourraient soigner tes maux.
Je t’aime et je serai toujours ta plus grande admiratrice.
Ta p’tite sœur.