Dernièrement, je me suis demandée ce que ça me donnait de passer du temps sur les réseaux sociaux. Outre le divertissement — que je peux très bien limiter à quelques minutes par jour — je retire très peu d’eux. Le ratio temps vs bénéfices est déficitaire!

Même si je me suis abonnée à plusieurs pages supposément éducatives, je remarque qu’elles sont souvent teintées de l’opinion de ses administrateurs et que c’est préférable que je fasse davantage de recherches pour creuser plus loin.

Les amis? Quels amis?

J’épure souvent ma liste de contacts (notez que je n’ai pas dit amis, parce que ceux-ci se comptent sur les doigts d’une main). J’ai un truc très facile pour décider si je garde ou non une personne. Je me pose la question suivante : « Est-ce que j’irais prendre un café ou un verre seule avec elle? » Si la réponse est non, je l'enlève. Ça m’évite d’avoir des centaines de connaissances et même des inconnus à qui je ne parle jamais de toute façon.

Dès que je remarque qu’une personne publie des trucs du genre Bon, encore une mauvaise journée ou En tout cas… simplement pour attirer l’attention, c’est le point de non-retour pour elle. Je n’ai pas besoin de martyres dans mon Facebook. Sorry, delete! Si j’ai des amies qui ont réellement besoin de parler, elles peuvent le faire en privé et ça me fera plaisir de leur répondre… en privé.

Enfin, il m’arrive souvent de ne plus « suivre » la plupart de mes contacts simplement pour diminuer ce qui se retrouve dans mon fil d’actualité. À chacun son truc pour avoir un peu de paix virtuelle!

travail, café, femme devant ordinateurSource image : Unsplash

« Vous êtes abonnés à 60 pages »

Je fais aussi régulièrement le ménage des pages auxquelles je suis abonnée. Je perds du temps à défiler (saviez-vous que certaines personnes font défiler plusieurs kilomètres par année?) et je peux utiliser ce temps à faire des choses plus productives.

Faisons un calcul simple. Si tu passes en moyenne deux heures sur les réseaux sociaux à la recherche de finalement rien en particulier, imagine tout le temps que tu pourrais prendre à développer ton art, apprendre un instrument, t’entrainer, développer ton entreprise, faire du bénévolat ou n’importe quoi d’autre (allô le ménage)! Ajoute à ça une heure sur Netflix et on a 21 heures par semaine de temps libre à investir ailleurs. C’est énorme!

Attention, je ne dis pas de ne plus avoir aucune forme de divertissement, loin de là! Mais un dosage s’impose.

Que recherche-je, à quoi sers-je, où cours-je?

Quand je me perds dans les contacts de mes contacts, y’a comme une petite lumière qui s’allume dans ma tête et qui me dit : « Eille, t’es rendue où là? On ne connait pas cette personne et franchement, on s’en fout! ». Si tu as aussi tendance à te perdre dans les internets et que tu souhaites changer ça (mais qu’aucune lumière ne s’allume de ton côté), peut-être qu’une alerte au bout de 30 minutes de scrollage t’aiderait à mieux utiliser ton temps? Sinon, il existe des applications spécifiquement pour ça. Ensuite, il y a l’option très agréable de mettre ton cell en mode avion. Wow! Aucun son, aucun dérangement! C’est très cool!

Il y a aussi l’option drastique de supprimer ses réseaux sociaux, mais ça… c’est un autre niveau! Le ferais-tu?

cellphone, mains, foncéSource image : Unsplash
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