En tant qu’étudiante en littérature et rat de bibliothèque, je lis énormément de livres. Heureusement pour les auteurs et ma culture générale, malheureusement pour mon portefeuille, je ne relis que très rarement deux fois le même livre. Cela fait en sorte que j’ai un nombre assez impressionnant de romans à mon actif.
Qu’est-ce qui fait en sorte que j'ai envie de me procurer un roman plus qu'un autre?
Un bon roman est celui qui se démarque des autres. Bien sûr, les goûts sont subjectifs. Certains préfèrent les romans à l’eau de rose, d’autres les romans policiers ou les autofictions. Pour moi, un livre ne se distingue pas par son genre, mais par la manière dont il est écrit. Certains éléments qui se retrouvent dans un roman me rendent particulièrement heureuse.
Les émotions
Un roman me marque surtout lorsqu'il me fait vivre des émotions. C'est fou comme des mots couchés sur une page de papier peuvent faire rire aux éclats ou pleurer à chaudes larmes. Il faut selon moi être assez talentueux pour transmettre des émotions à travers des mots qui n'en ont aucune.
Suggestion : Amélie Dubois m'a fait rire à haute voix à plus d'une reprise, surtout dans sa série Ce qui se passe au Mexique reste au Mexique !
Le titre
Évidemment, le titre d'un roman est d'une grande importance. Même si on ne veut pas se fier à l'image, c'est souvent le titre et la page couverture d'un roman qui nous attire en premier. De retrouver le titre dans le roman lors de ma lecture me réjouit immanquablement. C'est à coup sûr un élément de surprise, un petit clin d'œil au lecteur.
Suggestion : La chair décevante, de Jovette Bernier, révèle à la page 102 la raison du titre et c'est magnifique!
Le reflet de la réalité
Les romans dans lesquels on peut se reconnaître sont souvent ceux qu'on affectionne. Ces romans tellement fidèles à notre réalité qu'on se dit qu'on aurait pu en être l'auteur.
Suggestion : les éditions Hurtubise publient plusieurs autrices qui écrivent des romans dans lesquels il est facile de s'identifier, telles que Valérie Chevalier, Marie-Christine Chartier et Sophie Laurin.
Le deuil
Certains romans sont tellement bons qu'on voudrait qu'il ne termine jamais. Lorsqu'on lit finalement la dernière ligne, appréhendant la fin, on se sent un peu nostalgique. J'apprécie grandement ces romans qui me captivent jusqu'à la toute dernière page.
Bref, plusieurs éléments dans un roman font en sorte qu'il se démarque des autres. Personnellement, j'aurais pu ajouter plusieurs autres éléments qui me rendent heureuse lorsque je les retrouve dans un roman. Par exemple, lorsque le livre se termine par une twist que je n'avais pas vu venir du tout et qui fait en sorte que l'histoire prend un tout autre sens. Ou bien, lorsqu'un roman est tellement réconfortant qu'il devient une tradition et qu'on en refait la lecture à chaque année à Noël ou pendant les vacances d'été. Je trouve fascinant que la plume de certains auteurs réussisse à nous marquer autant.