Les vélos de route ont la cote depuis quelques années. Personnellement, j’adore pratiquer ce sport et j’ai pu apprendre tout de ces engins performants lorsque j’ai travaillé à la boutique La Cordée lors d’un emploi étudiant. J’ai vraiment pu vivre cette passion, la partager avec les autres employés et clients tout aussi mordus de vélo et la transmettre à des débutants par la suite. J’ai aussi beaucoup entendu parler des vélos Fixie durant ces mêmes années. J’étais sceptique au départ : un vélo Fixie, c’est-à-dire un vélo à pédalier fixe, sans vitesse? Et moi qui ne jure que par les vitesses de mon vélo lors des arrêts, des départs, en montant une côte ou en la descendant! Lors d’une soirée plus tôt durant l’été, un ami propriétaire d’un Fixie m’a fait essayer le sien. Le lendemain, j’étais déjà à la recherche de mon futur Fixie (et je regrette de ne pas avoir fait ça avant)! Voici quelques raisons pour lesquelles le Fixie m’a conquise ;
Premièrement, c’est parfait pour Montréal. Je suis très souvent en ville et l’été, le vélo est la meilleure des options pour se déplacer. Ça va plus vite que le transport en commun et on n’a pas besoin de tourner en rond autour d’un bloc pour trouver une place de stationnement. En plus, ça permet d’être dehors, de profiter de la belle température et faire du sport tout en ayant un moyen efficace et peu coûteux pour se déplacer.
Deuxièmement, si tu es comme moi que ton vélo de route, tu l’aimes, tu n’apprécieras probablement pas le retrouver avec une roue en moins –ou tout simplement ne plus le retrouver du tout lors du retour d’une sortie. Montréal étant une ville assez peuplée, il n’est pas rare d’entendre des histoires de vélos volés. Mon vélo de route, j’y tiens. Je l’ai choisi avec beaucoup d’attention et j’ai surtout déboursé beaucoup d’argent pour me le procurer et pour l’entretenir. C’est aussi une bonne compagnie de vélo qui l’a fabriqué, un détail qui ne passe surtout pas inaperçu auprès des voleurs de vélos. En prenant mon Fixie, je peux donc laisser mon vélo en sécurité à la maison et l’utiliser comme je veux lors de mes sorties sportives !
Troisièmement, les Fixies ont de la gueule. Il peut presque devenir un art et un accessoire de mode! La couleur du cadre, des roues, du guidon, des pédales ainsi que différents types de ces pièces sont disponibles en quantité, il ne suffit que de chercher pour le personnaliser à son goût. J’ai trouvé le mien sur Kijiji et je conseille à tous ceux qui veulent s’en procurer un de faire quelques recherches sur ce site. L’offre est incroyable. Et le prix l’est aussi. C’est ce qui me ramène au deuxième point. J’avais énoncé qu’il était dommage de se faire voler un vélo de grande qualité –et de grand prix.- Le Fixie est très abordable. Un bon vélo Fixie peut se vendre entre 300$ et 400$. C’est moins crève-cœur de se faire voler un Fixie (même si je ne le souhaite pas !) qu’un vélo pour lequel on a déboursé un prix dans les quatre chiffres. Il y a aussi plusieurs petites boutiques où des Fixies sont en vente à Montréal, surtout sur le Plateau, Rosemont et Villeray.
Quatrièmement, comme je disais au début, j’étais sceptique quant au système de pignon fixe du vélo. Par contre, j’ai été agréablement surprise à l’essai : la vitesse fixe est réglée à une vitesse moyenne, facilement comparable à la vitesse 5 ou 6 sur un vélo usuel. Monter une côte n’est pas difficile (mais toujours aussi pénible!) Le test à Montréal était concluant, mais j’ai aussi voulu pousser l’expérience plus loin en l’utilisant pour un plus long déplacement. J’ai donc parcouru le trajet qui relie Montréal à la Rive-Nord (une trentaine de kilomètres) avec mon Fixie et ce fut une superbe randonnée!
La prochaine fois que vous verrez un Fixie sillonner la route cet été, vous pourrez l’admirer tout en vous rappelant certains points de cet article !