L'écriture: Ma thérapie!

Je me demande toujours un peu pourquoi j’écris. Qu’est-ce qui m’a poussé à commencer. Et qu’est-ce qui me fait continuer. Pis ça m’a fait penser que ça pourrait être une bonne petite histoire.

J’ai commencé à écrire pour essayer d’impressionner une fille. Classique. Retour au début des années 2000 en pleines vagues puissantes emo. Une anglophone qui écrivait des poèmes en anglais. Je comprenais rien, mais je lui disais que c’était bon. Ensuite, rencontre de la première amour de ma vie. J’ai continuer à écrire mes peines et mes cœurs brisées, parce que ça fittait bien. Même chose avec les amours de ma vie suivantes.

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J’écrivais aussi sur des blogues personnels. Skyblog, Skyrock. Skyshit oui. Tsé période MSN? J’avais des noms pseudos longs comme le bras de petites phrases tristes/dépressives.

Je suis devenu bon en français. J’ai jamais été capable d’écrire beaucoup. Genre dans les dissertations, s’il fallait 800 mots, je finissais avec 790 et je rajoutais des adjectifs un peu partout. J’ai appris à être concis. Mes professeurs devaient apprécier d’avoir un peu moins long à corriger, et j’avais des bonnes notes.

Ça c’est continué au Cégep. Devenu un peu plus propre sur WordPress. Toujours un peu en cachette. Toujours avec le secret. Ni blonde, ni amis le savaient. Jusqu’à ce qu’un soir, après avoir ressenti des papillons pour la mauvaise personne au mauvais moment, je m’ouvre un Instagram.

Tout ce que je viens d’écrire parle surtout du médium. Mais c’est le pourquoi qui est important. J’écris pour moi. Pour ma thérapie personnelle. Pour me vider la tête et le cœur du trop plein, ou au contraire me faire rêver un peu. Et si ça peut du même coup faire la même chose pour ceux qui me lisent, tant mieux.

C’est un conseil que je donne souvent à ceux qui m’écrivent. Tu vas pas bien? Écris-le. On s’en fout des fautes. On s’en fout des mauvaises tournures de phrase. C’est libérateur, alors libère-toi un peu sur une page blanche. Si ça te rejoins pas d’écrire, fine! Dessine, filme des trucs, va au gym, va faire du sport, cuisine, voir fais du ménage. Tant que c’est quelques chose qui te fait du bien.

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Source photographie en couverture : Pexel