Chaque fois que j’allais sur Google et que je vérifiais les résultats concernant le peeling facial, j’étais littéralement terrorisée. À travers mon processus pour combattre ma peau acnéique, Yesica, mon assistante médicale chez Mediluxe, a intégré cinq peelings. Chacun d'eux sont à différents pourcentages afin que ma peau ne soit pas trop agressée. Je ne mentirai pas, j’ai été longtemps réticente à cette technique.
Mais, j’ai 30 ans et c’est littéralement inconcevable pour moi d’entamer la suite de la trentaine tout en ayant encore de l’acné. Lorsque je pensais au peeling, je m’imaginais avec le visage de la femme dans Prince of Darkness, de John Carpenter. C’est peut-être dû au fait que mon copain et moi consommons trop de films d’horreur, mais finalement, saches que tu n’auras pas cette tête en sortant de chez l’esthéticienne.
Source: Denofgeek.com
Puisque je n’ai pas les habiletés d’une assistante médicale, je me suis dit que les mots de Yesica seraient plus appropriés: «La première étape de la séance de peeling est de retirer toutes traces de maquillage, afin d’éliminer les impuretés superficielles. Ensuite, le peeling glycolique travaille en surface, tout comme dans les couches plus profondes de la peau.
Celui-ci permet d’exfolier chimiquement une fine couche de peaux mortes, pour ainsi réduire l’apparence des taches et redonner un éclat au teint. C’est en utilisant différentes concentrations qu’il est possible d’atteindre les couches les plus profondes de la peau et de stimuler la production de collagène. De plus, il aide à réduire les bactéries qui causent l’acné».
Elle a débuté avec un peeling à 40%. Au départ, elle pensait le laisser seulement quatre minutes, mais finalement ma peau a suffisamment bien réagi et elle a laissé le produit à son maximum, c’est-à-dire à six minutes. Ensuite, elle a induit un produit hydratant que je devais laisser agir toute la nuit.
Bien sûr, je ne pouvais pas me remaquiller avant de quitter et le peeling laissait bien entrevoir tout le beau calvaire que l’acné fait sur mon visage. Je ne mentirai pas, j’ai regardé par terre tout le long du retour, mais c’était le soir, alors ça va. Mon ego n’a pas pris de débarque. Au fait, voici mon visage après le peeling.
Source : Mediluxe
Les quatre autres peelings vont tous être à intervalle de sept jours, afin que ma peau réagisse bien. Mes rendez-vous sont tous les mercredis, en fin de journée et pour le moment, mon impression sur mon premier peeling, c’est que mes défauts semblent plus visibles, mais ma peau plus claire. J’ai l’impression que mes cicatrices sont un peu plus atténuées et je vais avouer que ça ne paraît pas sur les photos, dû au bon éclairage... Mais j’ai les cratères de la rue Rachel sur la joue gauche, puis même le maquillage ne réussit pas à enlever la texture.
Je suis en amour avec mes crèmes hautes gammes, elles me donnent une petite impression d’être une vraie adulte qui utilise des produits de madame. J’avoue aussi que je fais plus attention à ma peau. Avant, inconsciemment, je détestais tellement ma peau que je la brusquais. Je lavais mon visage de façon presque sauvage. Il y a des matins où je n’ai pas été à l’école, simplement parce que j’avais des gros boutons qui saignaient.
C’était ma catastrophe et je finissais en huis clos, chez moi à visionner les spectacles de Louis-José Houde, en mangeant des biscuits Oreo. Maintenant, j’arrive un peu plus à être en paix avec ma petite membrane sensible. Je la dorlote un peu plus et je me dis que ma peau, c’est mon temple. Je dois y faire attention. Alors j’ai cessé de frotter mon visage aussi fort que si j’avais du papier sablé comme serviette.
Être suivie par des professionnels, ça m’amène également à me sécuriser et me dire que les boutons vont partir. Yesica m’informe bien et elle se soucie beaucoup de moi, ce qui m’amène à cesser de tâter tout ce qui se trouve sur mon visage, en pensant que je suis une esthéticienne. Et c’est fini, je ne me fie plus aux images Google.