Comme je l’ai écrit dans un de mes textes précédents, oui je m’assume, mais j’en ai fait du travail pour en arriver là. Dans ce texte que j’ai écrit, je ne vous ai pas tout dit sur le « comment » je suis arrivée à m’assumer. Oui, j’ai été cachotière, mais plus maintenant, car ce qui m'a donné le courage de m’affirmer et de m’assumer c’est oui, d’aller voir une psychologue.

Oui, de m’arrêter pour me poser la question: « Qu’est-ce qui me rend heureuse et bien? ».

Oui, d’en parler avec ma mère, de vivre une expérience amicale non-plaisante.

Mais oui, c’est aussi un film.

Ce film se nomme L'Amour à l’envers ou Cœur et trio ou encore Somekind of Wonderful, en anglais. Il date des années 80 et raconte l’histoire de Keith, un lycéen porté sur les arts et dont sa meilleure amie Watts est percussionniste. Keith tombe amoureux de la plus belle fille de l’école: Amanda Jones. Il tentera sa chance pour montrer à celle-ci qu'il peut être aussi bien que les autres garçons qu’Amanda a fréquentés, alors que Watts découvrira qu’elle est amoureuse de Keith. Cela fera tout un trio hors de l’ordinaire.

SomeKind of Wonderful filmSource image: Facebook - SomeKind of Wonderful

Ce film m’a aidée, car je me suis reconnue en Keith par son amour pour les arts, mais aussi par sa timidité avec son père et avec les filles en général, sauf son amie, un trait que j'ai. Je me suis aussi reconnue dans la façon dont Keith aborde la vie d’une façon calme, tout en sachant ce qu’il fait. Tellement, qu’à un point j’ai décidé de prendre exemple sur ce personnage pour m'exprimer, pour dire ce que je voulais et ce, d'une façon autre que ma mère m’a apprise.

J’ai fait comme lui quand il a décidé d’inviter d’Amanda Jones, et dans la façon dont il a pris son courage à deux mains et a décidé de parler à son père concernant son avenir puis l’argent pour celui-ci. J’ai décidé de prendre le contrôle sur ce que voulais dans ma vie et de saisir ma chance, tout comme lui.

Bien que ce film m’ait aidé à prendre parole, tous les films que j’ai écoutés entre 11 ans et 15 ans ont joué un rôle bien particulier dans ma vie. Durant cette petite période, qui me semblait si longue, ils ont été des antidépresseurs quand j’allais voir mon père. Non, ce n’est pas une blague même si aujourd’hui, j’en ris quand je dis cela aux gens!

télévision noir et blanc filmSource image: Pexels

Des antidépresseurs, car l’ambiance chez mon père était si brûlante énergiquement parlant et si lourde mentalement par les énergies dégagées, que même les films les plus nuls qui passaient à la télé devenaient bons. Quand j’allais chez lui, je me concentrais sur les films et j’arrivais à oublier ce qu’il y avait autour de moi pendant la durée de l’œuvre, puis j’arrivais à m’imaginer que cette partie de ma vie pourrait presque être considérée comme un scénario en soi.

En terminant, par cette expérience cinématographique, j’ai découvert le rôle de la culture dans ma vie qui grâce à elle, va bien.

Source image de couverture: Pexels
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