Rappelons que le Défi 28 jours sans alcool est non seulement un événement qui perdure depuis 9 ans, mais est également une expérience enrichissante et ouverte à tous!
Ce défi est pour une noble cause, soit la dépendance chez les jeunes. Il encourage les Québécois et Québécoises à prendre conscience de la place qu’occupe l'alcool dans leurs vies quotidiennes. Cette levée de fonds nationale est au profit de la Fondation Jean Lapointe. Il y aura d’ailleurs une conférence animée par Pénélope McQuade le 22 février prochain. Sous le thème L’alcool et les jeunes : des bancs d’école à Occupation Double, cette conférence présentera plusieurs professionnels lors d'un événement virtuel gratuit.
J’ai été sidérée lorsque j’ai lu qu’à à peine neuf ans (l’âge actuel de mes enfants, difficile d'y croire), un enfant sur quatre a déjà une expérience avec l'alcool. À l'âge de 14 ans, plus du deux tiers des jeunes en ont consommé. Ce n’est pas si surprenant si on considère le fait que l'alcool est partout! Autant à la maison que dans les festivals, mais aussi dans les émissions populaires chez les jeunes.
Source de l'image : Fondation Jean Lapointe
L’an dernier, j’ai relevé ce défi pour la première fois! Il m'avait toujours intrigué, mais je ne trouvais jamais la bonne volonté de toute arrêter pendant un mois.
Toujours de bonnes excuses : voyage à Punta Cana, Saint-Valentin, anniversaire d’une amie. Bref, toujours des raisons de lever du coude à la santé d’un être aimé. L’an dernier, alors que la pandémie battait son plein, que les bars et restaurants étaient fermés et que les invités à la maison étaient interdits, je me suis dite : pourquoi ne pas essayer un mois complet sur le Perrier?
Le contexte était idéal, j'en conviens!
Cette année, malgré la réouverture des restos, la reprise des activités et la possibilité de recevoir une autre bulle de convives à la maison, je me lance à nouveau dans ce défi! Un mois sans Chardonnay et Cabernet Sauvignon sera remplacé par un mois d’eau pétillante et de mocktails!
L’an dernier, j’ai réalisé que l’alcool est présent dans toutes les sphères de notre vie. Un bon film le vendredi se prend bien avec un rouge corsé. Un bain chaud le samedi s'agence parfaitement avec un Riesling bien froid. Un brunch avec des amis vient avec un Mimosa. Bref, l’alcool est bien implanté et est là pour y rester. Ce défi m’a permis de réaliser que nous n’avons pas besoin de ça dans notre vie.
Est-ce une habitude, un rituel, une tendance de société?
Source de l'image : Unsplash
Il est prouvé que de priver notre corps d'alcool pendant un mois complet s'accompagne de plusieurs bienfaits :
- Amélioration de la pression sanguine;
- Meilleur taux de cholestérol;
- Sommeil réparateur et un teint frais;
- Meilleure hydratation : l'alcool déshydrate tous les organes du corps;
- Meilleure forme et plus d'énergie le matin;
- Système immunitaire plus fort;
- Meilleure humeur : l’alcool est un dépresseur;
- Meilleure mémoire et meilleure concentration.
D’autres avantages sont également à considérer :
- Il est plus facile de faire un cours de Yoga le dimanche matin, alors que je n’ai bu que du Perrier la veille. Les positions sont moins ardues à réaliser et la tête tourne pas mal moins;
- Pas besoin de boire 3 cafés pour se réveiller;
- La motivation à s’entrainer est plus au rendez-vous;
- Moins le souhait de procrastiner;
- Plus d’entrain et de vitalité.
Si vous cherchez des alternatives à l'alcool, voici quelques-uns de mes meilleurs mocktails pour le mois de février :
- J’aime bien le produit Atypique d’Étienne Boulay, le mojito est mon préféré;
- Le vin sans alcool Loxton, un bon petit vin sans alcool qui peut bien s’accorder avec la fondue du samedi;
- Heineken 0.0, une bonne bière à laquelle j’ajoute une tranche d’orange;
- Le gin-tonic Jardin Verde, disponible à la SAQ;
- Finalement, un bon Bubbly à la mangue avec une tonne de glaçons et des tranches de fruits.
Évidemment, même si on le fait pour sa santé, le portefeuille en sera aussi reconnaissant! Profitez-en pour vous faire gâter, vous le méritez!