« Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne, mais dans la façon de la gravir. » - Confucius
Le bonheur, ce mot utilisé à toutes les sauces, parfois questionné, souvent galvaudé. C’est un sujet qu’autant la philosophie que la psychologie s’y sont intéressé. On en rêve, on l’espère, on en doute, on y croit. Tantôt on le cherche, tantôt on le sent. Aussitôt touché, aussitôt il nous échappe. Certains se croient destinés à ne pas le vivre, alors que d’autres prétendent l’expérimenter tous les jours de leur vie. Comment aborder et expliquer ce sujet aussi vaste? Comment expliquer que le bonheur soit un sujet que tout le monde utilise presque quotidiennement, alors que la majorité des gens auraient de la difficulté à définir ce que c’est réellement?
Plusieurs auteurs se sont penchés sur la question du bonheur : Qui sont ces gens heureux?
Qu’est-ce qui nous permet d’être et d’aspirer au bonheur? Est-ce que l’argent fait le bonheur? Est-ce que le bonheur est accessible pour tous et toutes? Est-ce que le bonheur est une question de chance? Comment concevoir le bonheur autant en termes individuel que collectif? Ce sont tous des questionnements qui ont mérité réflexion par divers philosophes et penseurs depuis des siècles déjà.
Ainsi, donc, y a-t-il un secret pour être heureux?
Je n’ai certainement pas la recette, s’il en existe une. Récemment, on m’a dit que je me posais trop de questions. Intéressante affirmation qui m’a poussée à faire des liens avec notre propension – ou non – au bonheur. En y réfléchissant, j’en suis venue à ce constat, qui ne donnait donc ni tort ni raison à mon interlocuteur : Le bonheur ne réside pas dans le fait de se poser moins de questions, mais bien dans le fait de se poser les bonnes.
Spinoza a dit : « Chaque fois que nous grandissons, nous sommes dans la joie. »
Nous avons ici, selon moi, une piste de réflexion intéressante à savoir que l’être humain trouverait entre autres son bonheur dans le fait de vouloir s’améliorer, apprendre, s’accomplir, et ce, dans toutes les sphères de sa vie. Au final, nous en revenons une fois de plus à la place du sens que nous donnons à notre vie, à nos choix, à nos actions.
À cet effet, Frédéric Lenoir, philosophe, nous dit que chaque individu doit trouver avec quelles personnes, idées et croyances, il doit s’allier, autant sur le plan professionnel, affectif, qu’amical, pour qu’il puisse grandir et donc, penser trouver et expérimenter le bonheur.
Dans le même ordre d’idées, le philosophe rapporte que les bonnes conditions matérielles et médicales à elles seules ne suffisent pas pour rendre l’être humain heureux. L’humain doit aussi ressentir une harmonie intérieure, avoir une qualité de relations avec les autres, faire un travail qu’il aime, donner du sens à sa vie, etc. C’est donc dire que la richesse, les conditions matérielles et médicales ne sont que des critères parmi d’autres et doivent s’ajouter à d’autres conditions pour rendre heureux.
Chaque jour est ainsi une opportunité d’avancer et de cultiver cette façon de voir les choses qui nous rapproche de ce qu’on peut appeler le bonheur. Car comme l’a dit Sénèque : « Pendant que l’on attend de vivre, la vie passe. » C’est vrai. La plupart des gens ne font qu’exister et oublient de vivre.
Quel est le bonheur?
Je ne saurais pas vous le dire exactement. Mais une chose m’apparaît claire : Il ne dépend pas tant de ce que nous avons, mais bien de ce que nous sommes. Je vais donc continuer de me poser des questions.
« Le bonheur, ce n’est pas une destination. C’est une façon de voyager. » - Anonyme