J’ai grandi loin des projecteurs, à l’écart des familles heureuses. J’ai été déracinée et dépaysée comme on traîne des bagages en voyage. Je n’ai jamais eu une maison où me réfugier, un coup de fil à portée de main. Que des cennes noires traînant sur la table des endroits où je trouvais refuge. J’ai vécu loin des gens, apeurée par les blessures potentielles sur mon cœur déjà fragilisé. J’ai parcouru des kilomètres à la course, j’ai cherché le bonheur dans chaque recoin du monde. J’ai grandi à l’écart en trouvant la paix dans la solitude, en observant les gens agir.
J’ai analysé les paroles, les moindres gestes des gens afin de comprendre la nature humaine et son fonctionnement.
Une chose m’a échappé.
On se met volontairement des bâtons dans les roues.
Ma génération, la génération Z, on se complique la vie avec des détails au lieu de juste vivre le moment présent et d’être heureux.
Il faut dire qu’on n’a jamais appris le concept de la simplicité.
On a peur de se faire renvoyer de notre emploi, alors qu’on sait que c’est hors de notre contrôle. On craint la solitude en restant seul. On se tape constamment sur la tête suite à nos erreurs au lieu de s’accorder le droit d’avancer. On pleure sans cesse au lieu de sortir profiter de la vie. On a peur de manquer d’argent, alors que tout ce qu’on peut faire, c’est planifier.
J’ai souvent vu des gens renoncer à se faire plaisir pour cause d’argent, de solitude ou autre. Je comprends que c’est difficile, mais on a juste une vie à vivre. Des problèmes, on en aura toujours. C’est déplaisant, mais on n’en meurt pas.
Si tu ne fonces pas aujourd’hui, tu te retrouveras plus tard avec de l’argent, mais un manque de temps et des regrets.
Peut-on juste être heureux?
Arrête de penser aux échecs d’hier, aux éventualités de demain. Mets l’emphase sur l’atteinte de tes objectifs.
Ta vie, tu veux en faire quoi? Demande-toi ce que tu ferais là, maintenant, si tout était possible. Et fais-le!
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Tes rêves resteront des rêves, ta vie restera maussade tant que tu ne l’embelliras pas.
Tant que tu n’agiras pas.
Pars à la poursuite de tes rêves. Déménage à Cuba et travaille pour une famille dans le besoin. Postule pour l’emploi qui te fait rêver depuis bien trop longtemps. Suis ce cours de piano auquel tu as toujours voulu assisté. Coche des cases de ta bucket list, rencontre des nouvelles personnes.
Ne reste pas assis dans ton salon à te dire à quel point ta vie est mauvaise. Lève-toi et rend la aussi belle que tu veuilles qu’elle soit. Et, surtout, ne perds jamais de vue la personne que tu souhaites devenir, l’enfant en toi qui s’émerveillait de devenir grand et d’accomplir de grandes choses.