Tout l’engouement autour de la Saint-Valentin m’a bien sûr fait penser à mes propres relations, mes propres épreuves et mes propres récits amoureux.
J’ai donc eu envie de vous parler de la relation à distance, parce qu’elle fait partie de mes relations, de mes épreuves et de mes récits amoureux.
Dans mon cas, il habitait en Californie. Vous comprendrez que je parle au passé parce que cette relation est maintenant terminée. J’ai tout de même envie d’écrire sur le sujet, d’emblée pour me vider le cœur, mais aussi pour partager mon expérience avec vous. Qui sait, peut-être vivez-vous la même chose actuellement.
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Un peu d’histoire
Le tout a commencé alors que j’avais 14 ans. Je l’ai rencontré, dans l’océan en Virginie, aux États-Unis. Nous sommes devenus amis très rapidement et n’avons jamais cessé de l’être. Dix ans plus tard, nous étions un couple.
Il y a de cela un an, il décidait de déménager à San Diego en Californie et moi je quittais pour la France. Ce qui faisait neuf heures de décalage horaire. Difficile de se parler vous direz ? Ce l’était. Est-ce que c’est ce qui a mis fin à cette relation ? Peut-être.
Selon moi, c’est aussi peut-être à cause de tous les moments où j’aurais tant aimé partager une pizza garnie en regardant un bon film avec lui. Ou encore les fois où je voulais l’inviter à mes soirées pour qu’il fraternise avec mes amis ou simplement l’amener chez mes parents à passer la soirée. Impossible, les gens ne peuvent pas encore se téléporter.
Je me sentais triste ? J’avais obtenu un mauvais résultat à mon dernier examen ? Je ne pouvais pas seulement aller chez lui pour aller chercher le réconfort qu’il pouvait m’apporter. Bref, vous voyez où je veux en venir. Au final, c’était peut-être plus la peur de l’engament et du bouleversement de vie qu’entraine une telle relation qui nous effraie.
Je ne dis pas que je suis contre ce type d’engagement, je dis que ce n’est pas conventionnel et que ça peut blesser. Entretenir une relation à distance demande de la confiance, tant personnelle qu’envers l’autre personne et bien sûr beaucoup d’efforts. Mais ça peut être beau.
L’après
L’après-relation n’est jamais quelque chose d’évident. Bien que ce l’est peut-être pour certaines personnes.
C’est bien évident que s’il vit à ton opposé de la planète, les chances que tu le croises sur la Grande Allée à Québec sont minces, sinon impossibles. Entre en ligne de compte les réseaux sociaux. En 2019, si tu le veux, tu peux le voir tous les jours sur les réseaux sociaux ; mais alors, comment faire pour s’en défaire ? Supprimer toutes applications où tu pourrais le croiser. Ce serait mentir de dire que lorsqu’il fait la même chose, ça ne fait pas un pincement au cœur. Mais ils disent que c’est pour le mieux.