Si, aujourd’hui, je te posais la question « À quel pourcentage es-tu heureux.se présentement ? », que me répondrais-tu?
Selon moi, « 90% ou plus » serait une réponse assez rare.
L’être humain est ainsi fait. On a souvent plus tendance à voir ce qui ne fonctionne pas autour de nous, ce qui nous manque, ce qui nous fâche, ce qui nous rend malheureux, plutôt que de constater tout ce qui va bien.
Notre vie ne sera jamais à 100% parfaite. Il y aura toujours des choses, des gens ou des événements qui viendront ternir nos journées.
That’s life.
L’affaire, c’est qu’on a juste une vie. Juste une. Donc, ça serait le fun d’en profiter le plus possible, tu ne penses pas?
By the way, je suis la première à avoir de la misère avec tous les concepts du genre : vivre le moment présent, lâcher prise, prendre des grandes respirations, faire confiance à la vie, etc. Mais, reste que l’idée de profiter de chaque seconde comme si c’était la dernière… je la trouve assez puissante et vraie.
Surtout depuis les dernières années, et en voici la raison.
En mars 2011, j’ai perdu mon papa. Après avoir été malade pendant plus d’un an, il est décédé à 56 ans, d’un cancer du poumon. Toute ma vie, j’ai toujours eu la perception que mon père, il n’avait pas le bonheur facile. Il y avait toujours quelque chose qui clochait. Un conflit avec quelqu’un, des soucis d’argent, de l’insomnie, des problèmes de dos et j’en passe. Il aimait ses proches, nul doute là-dessus, et il appréciait nos moments passés ensemble. Mais sinon, ses rares moments de joie ont surtout reposé sur ses innombrables gorgées de bière ou ses (trop) nombreuses puffs de cigarette. Dur de savoir s’il appréciait réellement son emploi de menuisier. Je pense que lui-même ne s’est jamais posé la question. Mais, il était bon dans ce domaine-là, très bon même. Alors, il a travaillé, travaillé et travaillé une très grosse partie de sa vie. Souvent, le soir, il s’endormait à 20h devant la télé, tellement il était épuisé. Ça m’attriste d’y repenser, mais quand je regarde son parcours, j’en conclus qu’il n’a sans doute pas profité de la vie autant qu’il l’aurait voulu.
Même si la perte de mon père fut très difficile, tout ceci aura eu un impact positif majeur pour moi. Un véritable wake-up call. Et je ne remercierai jamais assez mon cher papa de m’avoir ouvert les yeux sur la fragilité qu’est la vie.
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Certains.es n’auront pas cette chance, celle de vivre longtemps et en santé. On n’a qu’à penser aux gens malades, qui souffrent, ou ceux qui décéderont d’un accident du jour au lendemain, sans avertissement.
Par contre, on a beau être conscient que la vie est fragile et courte, ça ne veut pas dire que d’en profiter pleinement, c’est facile. Mais, il y a des outils pour aider.
Récemment, j’avais entrepris des séances d’hypnothérapie pour guérir de mes blessures émotionnelles et briser mes vieux patterns. Comme ça m’a donné de très bons résultats, j’ai décidé de poursuivre sur cette belle lancée et d’entreprendre un grand cheminement vers le mieux-être.
Je me suis inscrite à un programme qui enseigne la « pleine conscience ». Qu’est-ce que ça mange en hiver? En fait c’est un principe qui veut qu’on cesse de vivre sur le pilote automatique. On accède à cet état de « pleine conscience » en pratiquant la méditation quotidiennement. On apprend à savourer, à goûter chaque instant, à se connecter à son intérieur et à en constater la richesse.
Honnêtement, ça fait 2 semaines que j’ai commencé le programme et je vois déjà une différence. Je me sens moins anxieuse et plus calme. L’objectif du programme est aussi d’améliorer l’estime de soi et de maîtriser le lâcher prise. J’ai déjà hâte de voir où j’en serai d’ici quelques semaines.
De voir seulement le négatif dans ta vie et de chercher le bonheur à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur de toi, c’est un choix que tu fais.
Chacun a le pouvoir d’investir sur ce qu’il souhaite. Pour moi, il n’y a rien de plus important que ma santé et mon bonheur. Voilà pourquoi j’en fais ma priorité.
Alors cette fameuse question du début : « à quel pourcentage es-tu heureux.se présentement »? Que réponds-tu?