C'est tout ce dont on entend parler. Le virus qui fera, un jour, les livres d'histoire. Cet ennemi invisible, mais bien présent, qui utilise nos corps comme des hôtes, des véhicules pour se propager, se répandre, se reproduire, se développer.
Ce n'est pas le scénario d'un film de science-fiction. Rues désertes, population confinée assaillie d'un mal inconnu. Ce ne sont pas les grandes lignes d'un roman futuriste apocalyptique. Commerces fermés, le nombre de cas atteints qui connaît une ligne croissante fulgurante si on n'y met pas un arrêt. C'est la réalité, maintenant un peu partout autour du globe.
Depuis le 9 mars dernier, l'Italie est fermée. Out of service, isolée, contenue, dissimulée, limitée. Seuls les déplacement nécessaires sont permis, sous peine d'une amende ou de trois mois de prison. Ces restrictions limitantes ont pour but de ralentir les cas de coronavirus.
Ici, au Québec, depuis le 12 mars, on tente de restreindre nos déplacements et sorties. Après avoir dévalisé tous les supermarchés, notre petit peuple francophone essaie le plus possible de rester dans le confort de sa demeure pour éviter la propagation de ses microbes. Et on trouve ça difficile.
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Pourtant, c'est littéralement si facile: la seule chose que tu as à faire pour ralentir une pandémie internationale, c'est de rester chez toi. Quand même commode et pas trop ardu comme façon de sauver des vies.
Parce que oui, le confinement sauvera des vies. On le fait pour nos grands-parents et ceux des autres, pour les immunosupprimés, pour les baby-boomers qui ont saccagé notre environnement, mais à qui on doit bien ça quand même. On le fait pour toi, pour moi, pour nos amis, nos frères, nos sœurs: parce qu'un jour, ce sera nous qui aurons 60, 70, 80, 90 ans. Et que si un virus avait le pouvoir de nous enlever nous enlever nos belles mains toutes plissées et de nous envoyer sous terre, on voudrait que les gens qui nous entourent prennent leurs précautions.
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Je sais que tu es vraiment déçu que toutes tes activités soient annulées, mais essaie de relativiser. Regarde autour de toi: toutes les ressources sont mobilisées pour que tu passes le meilleur moment possible chez toi. Des entraîneurs réalisent des live sur Facebook pour que tu puisses t'entraîner en temps réel avec eux même si ton gym est fermé. Si les films et séries disponibles sur Netflix ne t'inspirent pas, des postes de télévision offrent une programmation spéciale pour la quarantaine.
Ce sont de petits changements à ta routine habituelle, mais ils sont importants. Écris à tes collègues pour continuer le travail à distance, appelle ta famille par Facetime au lieu d'aller lui rendre visite en personne, vas à l'épicerie seul au lieu d'y aller avec ton copain/ta copine et prends donc la commande de ta grand-mère tant qu'à y être pour lui éviter de sortir.
Il est de notre devoir civique de rester encabanés. C'est notre responsabilité sociale pour stopper la propagation de ce virus qui nous coûte des vies humaines. Non seulement est-ce nécessaire, mais je pense en plus que cette quarantaine pourrait être bénéfique. La maladie nous force à nous mettre en retrait de ce monde effrénée, des vies pressées que nous courons comme si c'était un marathon. Profitons de ce temps pour faire toutes les choses qui s'accumulent sur notre liste depuis des mois pour lesquelles on ne trouve jamais le temps. Profitons de ce temps pour converser, rire, jouer, écouter, lire, cuisiner, marcher, regarder, dormir, créer, respirer.
Cette quarantaine est temporaire. Notre rythme de vie excessif reprendra bien assez vite. En attendant, il ne nous reste qu'une chose à faire: prendre notre responsabilité sociale et rester chez nous.