Bon, peut-être pas juste la politique au 21e siècle. Mais surtout cette année. La campagne en ce moment semble plus cruciale que jamais. Probablement parce que les enjeux, aussi importants qu’ils l’ont toujours été, le sont de plus en plus. 

(À lire : Être une femme girly et parler politique : Yes We Can)

Vous l’aurez deviné; je ne suis pas du tout climatosceptique. Je ne suis pas non plus contre la culture, contre l’éducation, contre la santé, contre l’immigration, contre le transport en commun. Je réitère: ce sont tous des enjeux fondamentaux voire obligatoires d’être discutés. 

Du haut de mes 26 ans, je peux également affirmer qu’il y a dans ces enjeux qui ne me touchent complètement pas: je n’ai pas d’enfant, je suis née ici, je suis en bonne santé, je ne suis pas en fin de vie et j’ai complété mes études. 

Alors, je pourrais très bien enfiler un costume de je-m’en-foutisme en ce qui concerne les CPE, en ce qui concerne la gratuité scolaire, des CLSC 24/7 ou super-clinique. Pourtant c’est ça qui m’importe le plus: le choix de la société. De notre société en devenir. Parce que nous ne sommes pas obligés de vouloir régresser ou bien, d’avoir peur de rêver. J’en parle constamment dans ma vie (du moins, beaucoup plus qu’auparavant) et je sens un peu cette peur d’aller rechercher du meilleur. Pourtant cette qualité de vie est bien réelle ailleurs et nous ne devrions pas nous comparer avec le pire, ô grand jamais, mais plutôt avec ceux qui réussissent. 

Je ne suis pas journaliste, pas politicienne, ni même issue d’une communauté quelconque (scientifique, éducative etc.). Je suis citoyenne et je sais pertinemment que mon vote a grandement de l’importance cette année. Je réitère: on dirait que cette année est encore plus cruciale que les autres. Non seulement pour les enjeux énoncés, mais également parce qu’il se peut que le magnat politique qu’est le Parti Libéral du Québec (PLQ) va peut-être se faire déloger de sa place, après 15 ans au pouvoir (en omettant l’année et demi dirigée par Pauline Marois en 2013-2014). Ça dévoile peut-être mes allégeances politiques, toutefois, ça reste un fait. Il se peut que deux partis politiques « émergents » (CAQ et QS) prennent plus de votes que les deux partis (presque) originaux (PQ et PLQ). 

Je suis citoyenne, et vous l’êtes aussi. 

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Nous sommes une société. Notre nombrilisme ne devrait pas concurrencer avec celle-ci. Je ne veux pas d’un mauvais avenir pour les aînés. De même que pour les enfants à naître. Je ne veux pas voir les profits des plus riches hausser au détriment des plus démunis (ou même, de cette classe moyenne). Je ne veux plus me dire que nous consommons plus que nous devrions le faire (nous vivons déjà à crédit de la planète depuis quelques mois, soit dit en passant). 

Semble-t-il que nous voulons tout simplement vivre. Bien vivre. Non pas dans la luxure, mais bien dans la simplicité et dans cette qualité de vie tant recherchée. 

Je ne veux pas bien vivre. Nous voulons bien vivre. Non? 

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