Les vêtements ont toujours occupé une généreuse partie de mon budget. Une sortie? Une nouvelle robe. Une entrevue? Un nouveau tailleur. Une mauvaise journée? Une paire de chaussures… Par contre, avec l’arrivée des enfants, les frais de garde, le REEE et sans oublier le reste comme l’hypothèque et tous les autres engagements financiers, les coupures sont nécessaires. Où couper, dans le gras, mais quel gras? Les restos sont quasi déjà sortis depuis la venue des bébés, les soins de beauté… euh quels soins à part les mèches? L’esthéticienne et la massothérapeute ont déjà reçu leur 4%. Il reste dans la liste l’épicerie, mais on ne peut pas couper sur ce bien essentiel et j’aime trop bien manger et ma famille aussi. Alors, que reste-t-il?… les vêtements! Oui c’est un besoin de se vêtir, mais posséder 4 pantalons noirs, 6 paires de jeans, 3 vestons noirs… Non essentiel. Alors oui, j’ai trouvé où couper et c’est dans les vêtements. Je dépensais une somme faramineuse dans l’achat de ceux-ci. La thérapie du shopping m’allait excessivement bien. Par contre, les réalités financières et familiales m’ont vite rattrapées. Le gras chez moi est là, on coupe là-dedans, on coupe dans l’achat des vêtements. Déchirante cette décision, mais essentielle. J’ai des vêtements pour m’habiller pendant 4 ans. Par contre, un nouveau morceau est tellement agréable et est une source de jouissance. Lors d’un achat, la frénésie de porter ce dit morceau le lundi suivant au boulot, je ne peux m'en passer.
Oui j’achète encore des nouveaux morceaux. Mon budget est, par contre, réduit et j’y vais avec les essentiels. Voici une liste de trucs pour bien s’habiller, lorsqu’on est fauché:
S’abonner aux infolettres de nos boutiques préférées. Évidemment on sera tenté de tout acheter lorsqu’ils nous enverront des photos de leurs nouveautés. Il faut la jouer intelligemment. Oui la nouvelle robe aux épaules dénudées est hyper adorable, mais est-ce qu'on en a vraiment besoin? Quand allons-nous la porter? Au bureau on oublie cela. Au 5 à 7, on en a 3 dans l’été… On doit miser sur des pièces polyvalentes pour le bureau, le 5 à 7 et le week-end au parc. Ensuite, les infolettres sont une bonne solution afin de profiter des rabais et non des nouveautés. On ouvre le lien lorsqu’il est question de 15% de rabais et non de nouveaux arrivages!
J’ai découvert les friperies. Autrefois, acheter des vêtements usagés était hors de question, voire répugnant. Mais pourquoi? Si le vêtement est en bon état, lavé et encore au goût du jour, pourquoi ne pas lui donner une deuxième vie. Il y a les friperies locales mais sinon, en ligne, le site MCOUTURE offre des vêtements de marque, usagés et à mini prix. Je me suis dénichée une veste Rudsak à un prix franchement d’ami.
Certains organismes de bienfaisance vendent des vêtements usagés dans les sous-sols d'Église. Certains bazars vendent également des vêtements de seconde main. Des copines avec qui je discutais se sentaient mal à l'aise d’acheter à ces endroits. Il faut voir l'autre côté de la médaille. L'argent ira à des organismes de charité, donc c'est une façon de donner au suivant. De plus, c'est plus écologique de récupérer et de donner une seconde vie aux vêtements. Ne soyez pas inconfortables de fréquenter ce type d'endroit. On peut y dénicher de belles trouvailles!
Il y a aussi les fameux échanges entre copines, soit le fameux switch and bitch. On se réunit plusieurs copines avec des vêtements encore portables et en bonne condition. On prépare des bouchées et du vin à quais volonté. Fous rires garantis. On troque notre pantalon taille haute qu’on ne peut supporter contre un jean à jambes droites si convoité.
En résumé, lorsqu’on est fauchés et qu’on ne veut pas piétiner sur notre carte de crédit pour des achats vestimentaires, on visite les friperies, on échange avec des amis, on mise sur des pièces classiques et on rehausse avec des accessoires de la saison pour finir avec un look canon.