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Un beau jour de printemps, mon adorable amoureux du mile-end, l’homme urbain et full jet-set me dit «Copine, allons en Gaspésie, faire du camping !».
Nous avons donc planifié notre voyage un peu sur le pouce en se disant que nous ne ferions qu’un avec les joies de la nature. Dans notre valise; tente, matelas, cotons ouatés, souliers de marche, guimauves et tout plein de petits trucs qui prennent de la place. Résultat: la voiture était complètement pleine et je n’ai même pas pu amener le tiers de mon kit beauté! En nature, il faut savoir être efficace et amener le strict nécessaire, chose que j’ai appris à mes dépends. En effet, la fameuse météo ne fut pas très clémente et comme je croyais que l’été était arrivé pour de bon, j’avais omis d’amener des jeans longs, préférant des joggings (pour les feux de camps, il n’y a rien de mieux) et des pantalons trois quarts. GROSSE ERREUR. Avec du 12 degrés, des nuages, de la pluie et beaucoup de vent (tsé sur le bord de la mer…) , j’avais l’air d’une vraie débutante. Je n’avais d’autres choix que de porter des bas longs pour pouvoir réchauffer mes chevilles en état d’hypothermie alors que mes pantalons trois quarts n’y arrivaient pas!
C’était laite, je sais, mais je vous avoue qu’en état de survie, je me foutais pas mal de ce que le village de Percé pouvait bien penser de mon look. Alors mesdames, même si météo média vous prévoit plein de belles chaleurs et de soleil, sachez que tout cela n’est peut-être qu’une grosse supercherie. On dit oui au pantalon long!
Outre cette mésaventure de style, ma semaine d’amoureux au bord de la mer fut absolument parfaite. La Gaspésie c’est très joli et, comme je suis une véritable «animal lover», je fus bien heureuse de croiser sur mon chemin, des fous de bassans, des marmottes, des baleines, des phoques et un petit porc-épic grassouillet. Je me suis bourré la face dans le homard et finalement, cause de pluie, nous n’avons fait qu’un seul soir de camping. Mon amoureux vous dira que c’est parce que nous avions amené le matelas une place au lieu du deux places, mais selon moi... le camping c’est tout simplement pas notre truc!
