***Cet article est commandité par la campagne #3ansmonplan.
Je ne compte plus le nombre de fois où on m’a demandé : « toi, dans 10 ans, tu seras où ?» La réponse à cette question, je ne le sais toujours pas et je pense sincèrement que c’est tout à fait normal. Je sais toutefois ce que j’aimerais faire de ma vie. Dans mon monde idéal, je serais journaliste sportive, j’aurais une grande famille (un mari, trois enfants et un carlin et je les aimerais tous beaucoup) et nous serions en parfaite santé. Ceux qui me connaissent bien ne seront pas surprises par cette déclaration, parce que mes ambitions, je les partage ouvertement depuis l’âge de 10 ans.
Autour de moi, je ne compte plus le nombre de jeunes femmes qui, à mon âge (24 ans), ont déjà un ou plusieurs enfants. Suis-je jalouse? Oui et non. C’est certain que lorsque je vois de belles photos de famille mon cœur est quelque peu envieux, mais chaque fois je me convaincs que le moment n’est pas idéal. Aujourd’hui, je peux le dire: si tout va bien, ce sera dans trois ans. Je termine mes études dans quelques mois, je ferai mon entrée sur le marché du travail (ENFIN!) et j’ai un amoureux avec qui je me vois vraiment faire un long bout de chemin. Trois ans, ça me semble donc réaliste pour atteindre mes objectifs.
D’ici là, je ne veux pas de mauvaise surprise. Je suis d’accord que chaque grossesse devrait être désirée (même si évidemment ce n’est pas le cas) et c’est pour cette raison que je soutiendrai avec fierté la journée internationale de la contraception qui se tiendra le 26 septembre prochain. Il y a quelques années de ça, j’aurais été gênée d’écrire sur ce sujet. Pourquoi? En y réfléchissant, je me rends compte que c’était absurde. C’est tellement important d’en parler et encore plus d’être bien informée.
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Il y a quelques mois, je me suis rendue chez un couple d’amis pour un souper d’anniversaire. À un certain moment de la soirée, nous étions uniquement des filles à table et nous avons commencé à parler de pilule, de stérilet et de timbre contraceptif. La conversation coulait normalement. Une disait qu’elle n’en pouvait plus de prendre la pilule tous les jours, qu’elle devait toujours mettre une alarme sur son cellulaire pour ne pas l’oublier. L’autre venait tout juste se de faire poser un stérilet qui sera efficace pour quelques années. Nous parlions chacune de nos expériences et les autres commentaient à tour de rôle. En soit, nous en sommes venues à la conclusion qu’un moyen n’est pas 100% meilleur qu’un autre, qu’il faut simplement savoir lequel nous convient le mieux ainsi qu’à notre mode de vie. Il est donc important d'en discuter avec son médecin.
En tant que femme de la génération Y, je crois que chaque geste compte en matière de contraception. Je vous invite à prendre connaissance de la cause, à en parler et bien sûr à ne pas hésiter à poser des questions sur le sujet si vous en avez. Si chacune d’entre nous y met un peu du sien, nous réussirons sans aucun doute à faire une différence!